Les barons Du'tranail et Melearth conduisirent Liane et les marins sur un chemin qui se détachait de celui qui conduisait à la grande porte de la Tour. Au détour d'une petite colline, les voyageurs virent alors un immense camp s'étendre sur une gigantesque plaine. Entourées de grandes fortifications de bois, des milliers de tentes s'alignaient. Une centaines de bannières différentes flottaient dans le vent et une véritable ville s'était établie là. Forgerons et maçons concevaient, écuyers et chevaliers s'entraînaient, les chevaux étaient soignés, les écus polis, les armes aiguisées et les machines de guerres montées. Le seigneur Du'Tranail clama à l'adresse des hommes de gardes en haut du rempart:

-Hola compains ! Ouvrez les portes !
Un homme se pencha et rit:
-Qu'est-ce que vous nous ram'nez-là mes seigneurs ? Ne sommes-nous point déjà assez nombreux ?
-Tais-tois maraud et ouvre !
...
-Excusez-les ce sont de bons combattants mais l'attente de la guerre les rends assez insolents je dirais...
-Oui même durs à contrôler parfois mais vous savez l'autorité est de mise ici ils seront près ne vous inquiétez pas. Ajouta le baron Melearth avec un sourire.

Le Baron Du'Tranail conduisit Liane dans une tente vide. Tandis que Melearth indiquait les tentes (réservées normalement aux troupes de Lefes le baron d'Eclutrie) aux marins.

-Ma Dame voici vos quartiers. Je vous recommande d'éviter de trop sortir de la zone à bannières mauves. Ce sont mes couleurs et je connais mes hommes mais au-delà s'étendent les quartiers verts puis jaunes qui ne sont points surs pour vous. Les couleurs du seigneur Melearth sont celles-ci.

Le baron montra à Liane un foulard rouge et orange puis sortit un foulard mauve brodé d'une lance d'or qu'il lui tendit.

-Portez mes couleurs cela vous sera peut-être utile ici. Je ne peux malheureusement pas m'occuper de tous vos hommes mais je veux bien en prendre une partie sous mon commandement. Qu'en pensez-vous ?

Liane sourit au baron, prenant les foulard qu'il lui tendait. La jeune femme les accrocha à sa ceinture.

Votre proposition est la bienvenue Baron et je vous en remercie...cela dis, je ne veux pas que la faute de la mort des hommes que j'ai enrolé retombe sur quelqu'un d'autre que moi...J'ai donner ma parole qu'il réussiraient à gagner la guerre et je veux les mener à cette victoire.

La tavernière sourit à nouveau et regarda la tente. Il y avait un lit de fortune et quelques coffres...bien asser. Elle se dirigea vers l'ouverture et ouvrit légèrement. La tour Glanderk se dressait haute et majestueuse. Liane pensa à la réunion qui devait se dérouler dans cette tour.
Deux hommes s'amusaient à se battre et d'autre, faisant un rond autour d'eux lançaient des paris pour savoir lequel battrais l'autre. Des cris d'allégresse et de joie se mélaient à ceux des combattants.

Pressés de se battre n'est-ce pas... murmura Liane, je ne comprendrais jamais cette envie de se battre à tout pris et cette jouissance qu'on certain à oter la vie...

Le baron Du'Tranail rejoignit Liane à l'entrée de la tente et lui tendit un verre de vin. Il lança un regard vers les bagarreurs puis sourit à la tavernière:

-Les hommes ne se rendent pas compte de la bataille qui se prépare...

Un soupçon de tristesse dans la voix il continua:

-La responsabilité des hommes tombés au combat n'appartient qu'à celui qui a déclaré la guerre. Je ne pense pas que nous remporteront la guerre.

L'homme lâcha le morceau de tente qu'il avait relevé et alla s'asseoir sur le lit de camps. Il posa son verre sur la table à coté et se passa les mains sur le visage avec un soupir.

Liane se retourna vers l'homme et dit d'un ton assuré:

J'ai confiance en ces hommes, ils se battront pour leurs royaume et le fait de se rendre compte du danger ne fera que décupler leur rage de vaincre, j'en suis sure...

La tavernière rejoignit le baron, s'agenouilla et pris ses mains:

Ne déséspérez pas, en partant à la guerre avec de telles idées en têtes vous partez vers la défaite. Si vous avez confiance en notre reine alors nous gagnerons cette guerre, pour elle et pour tous les habitants de ce royaume...

Liane sourit à l'homme d'un air confiant.

Le baron sourit aux paroles de la jeune femme.

-J'ai confiance en notre reine plus qu'elle ne le pense. Ses hommes lui sont loyaux. Je pense que nos chances de remporter cette guerre sont maigres mais avons-nous seulement le choix ? Abandonner le combat ne nous mènerait qu'à notre perte...

Le baron vida ce qui restait de vin dans son verre puis posa une main sur l'épaule de Liane.

-Je ne pensais pas que nous avions des femmes de votre trempe. Malgré le fait que je n'aime point l'idée d'entraîner une femme au combat, je suis sur que vous allez nous étonner. Un peu d'entraînement et je pense que

-Monseigneur ! Un Ensis demande à voir mademoiselle Liane !

-...que ? Un Ensis ?!

Le baron se leva, congédia le soldat qui portait ses couleurs et sortit de la tente. Un grand homme bardé de fer l'attendait devant. Sous son armure d'argent ouvragée, une tunique émeraude flottait avec le vent. L'épée à deux mains qui dépassait de son fourreau dans le dos de l'homme attira un instant l'oeil du baron. L'homme tenait son bassinet sous son bras gauche. Ses cheveux noirs descendaient jusqu'à ses épaules et ses yeux étaient d'un noir insondable.

-Par ordre de la reine, je viens chercher Liane, tavernière de Briskel qui représentera au Grand Conseil le peuple de Nelendark.

Le baron Du'Tranail fronça les sourcils mais répondit calmement:

-Je vais lui transmettre votre requete.

Le baron retourna dans la tente faisant reculer Liane qui était presque à l'entrée.

-La reine vous demande.

Il s'aprocha d'elle et lui murmura:

-Cet homme est un Ensis Smeragdinus, un homme de la garde personnelle de Natalya Himura. Malgré son aspect humain, vous remarquerez qu'il est plus grand qu'un homme normal. Ils sont l'élite de l'armée. Ils sont la plus grande force de frappe du royaume. Il faudra que vous préveniez vos hommes: s'attaquer à l'un d'eux est plus que mortel.

Liane sourit au baron:

Merci baron, je prendrais garde... Pourriez-vous prévenir mes hommes de mon absence et leur prodiguer ce conseil?

La tavernière salua le baron, inclinant la tête avec un sourire puis sortit.
Elle se retrouva face à face au Ensis, en effet, elle fut surprise par sa carrure et par sont aspect.

Mes hommage seigneur...

Elle suivit l'homme, regardant à nouveau le camp si garnit de soldat, la plupart riant à des blagues stupide ou d'autre s'entrainant. Ce fut tristement qu'elle pensa qu'au lendemain de la guerre, il n'y en aurais plus autant et que la gaieté des homme ne reviendrais plus avant longtemps...

Le baron Du'Tranail donna sa parole à Liane qu'il s'occuperais de ses hommes puis sortit avec elle. L'Ensis posa sa main droite sur son coeur et salua Liane:

-Feron Darth, membre des "Epées d'émeraude", garde personnelle de la reine Natalya Himura. Notre reine vous demande au Conseil.

Feron conduisit Liane jusqu'à un étalon gigantesque. Plus imposant qu'un cheval de trait, le destrier était harnaché de cuir foncé, d'un tapis de selle au liserait d'or, d'une selle de guerre magnifiquement décorée et d'une armure faciale.
Il aida Liane à montrer devant lui puis pris les rennes et la conduisit à la Tour.

Cristal arriva au campement accompagné du chevalier "Astor de la haute marée" et des citoyens venu grossir les rangs de l'armée de Natalya.
Elle chercha Liane, la tarvenière dès yeux mais ne la trouva pas.

*Ce n'est pas étonnant avec tout ce monde...Autant chercher une aiguille dans une botte de foin!*

Le cheval s'arreta et Cristal mit pied à terre, puis elle s'adressa à ses compagnons de voyages et leur demanda d'aider les autres soldats à monter les tentes bien que celle ci était déjà presque toutes montés.
Elle se tourna vers Astor.

- Y a t'il autre choses que nous puissions faire?

Le chevalier descendit de son cheval qui fut immédiatement saisit par la bride par un soldat. Son casque sous le bras, il sourit à Cristal:

-Vous pourriez vous reposer par exemple ma dame.

Astor eu un air malicieux:

-Vous avez déjà accompli là une grande tache. Rassembler ainsi le peuple n'est pas chose simple !

Le chevalier rit de bon coeur et fit signe à Cristal de l'accompagner. Il la mena à travers des quartiers portant la bannière mauve barrée d'une lance d'or appartenant au chevalier Du'Tranail puis finalement lui montra une tente de belle allure portant ses propres couleurs: une vague d'argent et un kraken d'or.

-Voici ma tante. Si vous voulez bien entrer, je serais ravis de partager mon repas avec vous !

Cristal hésita un instant avant de se décider. Elle trouvait à Astor un air étrange mais refuser une invitation aurait été malpoli et loin de la était son désir.

- C'est avec plaisir, je meurs de faim. ^^

Elle entra dans la tente et s'assit sur une des chaises.

- Au faites! Savez vous ou se trouve la dénommé Liane? Je devais la rejoindre ici, mais je ne l'ai pas encore retrouvé.

Le chevalier Astor servit à la jeune femme de quoi se restaurer. Le pain et le fromage étaient de bonne qualité et le ragoût appréciable. S'installant près d'elle, le chevalier expliqua:

-Demoiselle Liane a été convoquée au Grand Conseil. Elle me semble bien importante pour une simple tavernière...Il parait que c'est un Ensis qui est venu la chercher...

Se servant un autre pichet de vin, Astor demanda:

-Et vous...mademoiselle ? Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu votre nom. Que comptez-vous faire lorsque la guerre nous appellera ? Avez-vous une demeure sûre ?

La nourriture que le chevalier lui servit la remit immédiatement d'aplomb et Cristal sentit sa bonne humeur revenir.

Citation :

-Demoiselle Liane a été convoquée au Grand Conseil. Elle me semble bien importante pour une simple tavernière...Il parait que c'est un Ensis qui est venu la chercher...

- Oui, pour le peu que je la conaisse, Mademoiselle Liane est une grande femme et je l'admire.

Citation :

-Et vous...mademoiselle ? Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu votre nom. Que comptez-vous faire lorsque la guerre nous appellera ? Avez-vous une demeure sûre ?

Cristal fronca légèrement les sourcils...

- Je me nomme Cristal, et je me vois mal repartir et me mettre à l'abris alors que les hommes et femmes que j'ai menné juqu'ici se battent pour défendre ce royaume. Pour qui me prenez vous donc? Pour sure je me battrais tout comme vous!

Le chevalier sourit devant la réaction attendue de la part de la jeune femme.

- Quelle fougue Dame Cristal ! Je pensais bien que vous étiez combattante en quête de défendre cette terre mais je n'imaginais pas que vous voudriez le faire l'épée à la main !

Astor de la haute marée rit de bon cœur et plissa les yeux avec un sourire malicieux:

- Avez-vous seulement des aptitudes dans l'art de la guerre ?
Savez-vous manier une épée ? Tenir une lance ? Viser avec une arbalète ou décocher des flèches avec rapidité et précision ? Savez-vous combattre à cheval ou encore vous défendre avec un bouclier ?
Quelles-sont vos talents cachés mademoiselle pour ainsi désirer aller sur le champ de bataille ?

Cristal se calma et répondit part un grand sourire...

- Il existe bien d'autres manières de tuer. Certaines plus cruel...d'autres plus efficace.
Personellement je n'aime pas vraiment les armes, ça demande trop d'efforts pour peu de résultat, mais chacun ses gouts. ^^
Ma spécialité c'est l'alchimie et un minimum en magie blanche, mais se ne sont pas des talents cachés...? Si?

Le chevalier paru surpris face à la réponse innocente de la jeune femme.

- L'alchimie ? La...magie blanche ? ... Je ne sais que dire là-dessus...j'ai toujours eu ma propre opinion les choses qui ne sont pas naturelles mais elle n'a jamais été très positive...

Astor regarda Cristal avec l'air d'un enfant qui vient de dire une ânerie puis il sourit l'air gêné...

- Je n'ai rien à vous reprocher humpf...du moment que ce n'est que de la magie "blanche"...

Liane arriva au camp, sortant du conseil, elle repensa à Caldarion, mort en essayant de protéger sa reine. Ses pensées furent vite interrompuent par Térédus qui arriva en courant:

Liane! où étais-tu je t'ai cherché partout!

Sursautant, Liane regarda son intendant à la taverne d'un regard incrédule. Avec tous les évènements, elle avait complétement oublié sa présence.

Oh...je...heu...pardonne moi, j'ai oublié de te prévenir...Je reviens du conseil de guerre

Ah! et ça c'est bien passé?

La mort de Caldarion revint dans son esprit. Elle soupira avant de répondre:

Pas tellement...

Térédus n'eut plus le temps d'ajouter quoi que ce soit, trois marins avec des bocs de bière à la main venaient de s'arréter en face d'elle, ricanant:

Alors et cette guerre damoiselle? Elle commence quand!

Liane le fusilla du regard comme s'il venait de dire la pire chose qu'il soit au monde.

Ne soyez pas trop prompt à vouloir son commencement car il se pourrait bien que vous n'en voyez pas la fin! Ne vous rendez-vous pas compte que c'est une guerre que nous allons entammer et pas n'importe quelle misérable petite bataille de rue?!

Oh calme toi jeune donzelle! J'ai déjà fait des guerres et comme tu le voit je suis encore sur mes deux jambes!! ils ne me tueront pas facilement!!
Alors rassure toi et vien plutôt (l'homme mis sa main sur l'épaule de Liane) boire un coup avec nous.

S'en fut trop pour la jeune femme, même si les intentions de l'homme n'étaient pas mauvaise, elle ne pouvait supporter d'avantage d'ignorrance. Attrapant le poignet de l'homme d'une poigne de fer, le fit se baisser, et envoya son genoux en pleine figure de l'homme qui alla choir à terre, son boc se renversant.
Le marin la regarda eberluée, se massant le nez. Elle n'avait pas frappé trop fort, blesser lels soldats avant une guerre aurait été complètement stupide.

Si j'arrive a te mettre a terre en si peu de temps, que crois-tu que ferons les anges contre qui nous nous battrons!? Tu risques ta vie dans ce combat et tu n'as pas l'air de t'en soucier plus que ça!!

Des larmes de rages enbuhèrent bientôt les yeux de la jeune femme.

Peut-être que je mourrai, lui répondis l'homme, mais si je dois mourir alors autant que je m'amuse avant ce jour funeste! Nous mourrons tous un jour alors autant emmener avec nous des souvenirs joyeux, vous ne pensez pas?

L'expression du visage de liane changea peu à peu. La colère s'évanouit, ce marin avait peut-être raison.
Térédus et les deux autres hommes avaient regardés la scène sans bouger, trop surpris pour faire quoi que ce soit, bien que le second de Liane se demanda ou ils avaient eut cette bière.
Le marin se releva et saisit le boc d'un de ses amis.

EH!

Tais-toi! c'est pour la dame va t'en chercher un autre! Alors si vous le voulez bien, trinquons ensemble à ce qui arrivera?

Liane ne sut pourquoi mais à ce moment la, un sourire s'afficha sur son visage. Elle saisit le boc le leva et en but de longue lampée.
Le marin ria, arracha le boc du deuxième homme et fit de même.

Cristal venait de quitter et de remercier le chevalier qui l'avait escorté jusqu'au camp. Elle était totalement rétablie de son voyage et se décida à explorer les lieux et à prêter mains fortes à qui le demandait.
Malheureusement tout allait pour le mieux et la jeune alchimiste commença à s'ennuiyait.
Tout était tellement normale, elle apperçut même quelques sourires...

*Je ne pensais pas que les gens seraient heureux de s'envoyer à la mort....*

Cristal tourna distraitement la tête en direction des rires qu'elle venait d'entendre. Une femme était assise, et buvait de bon coeur, entouré d'hommes.
Soudain le visage de Cristal s'illumina quand elle reconnu les visage de Liane. Elle courut vers elle sans remarquer la jolie pierre de granit qui se trouvait sur son chemin. Le reste se passa très vite, mais au final le boc se renversa au sol et Cristal de même.

- Aïeeeuu!!

La tavernière riait de bon coeur assise au milieu des marins, un boc de bière a moitié vide à la main. Beaucoup des hommes qui l'entouraient étaient quelque peu éméchés, et bien que la tavernière eut l'habitude de boire avec ses clients, l'alcool commençait à lui monter à la tête et une légère couleur rosée avait envahit ses joues.
Un des pirates était en train de raconter une blague, provoquant l'hilarité de tous, même des hommes qui ne les appréciait généralement pas lorsque soudain:

Citation :

Aïeeeuu!!

La tavernière fut éclaboussée de la bière que contenait son propre boc. Manquant de peu de tomber du tonneau de sur lequel elle était assise.

Ahhhh!!! Mais qu'est-ce que!

Quelqu'un était allongé par terre, à ses pieds. La plupart des hommes qui l'entouraient ne purent retenir leur hilarité face à cette situation. Une explosion de rire eut lieu. La tavernière s'abaissa vers le corps et grinça:

Ce n'est pas trés poli de tomber sur les gens comme ça! TAISEZ-VOUS VOUS AUTRES!

Il s'avérait que c'était une jeune femme. La tavernière la prit par le bras et l'aida à se remettre sur pied:

Allons messieurs ou est donc passer votre courtoisie envers les femmes?

La tavernière regarda la jeune femme et reconnut Crystal:

Vous! Je ne m'attendais pas a vous voir de si tôt!

Liane la regarda d'abord d'un oeil mauvais puis se radoucit. Elle la fit asseoir asser brutalement mais involontairement sur un tonneau a coté d'elle.

Eh bien! va-t-il falloir que nous vous apprenions a tenir sur vos pieds?

Avant que Crystal n'ai pu répondre, Liane se tourna et demanda impérieusement:

Un boc pour la nouvelle arrivée et pour moi !!

On mit alors un verre de bière entre les mains de la jeune femme et Liane en eut un autre. Beaucoup de marins regardaient la nouvelle venue avec convoitise et il n'aurait pas été étonnant que des mains baladeuses ne trainent.

Alors cher damoiselle!? avez-vous réussit a ramener beaucoup d'homme?

Cristal tenait dans ses mains le boc de bierre mais n'y prêtait aucune attention. Elle détestait l'alcool et encore plus les ivrognes. Les yeux rivés sur ceux de Liane, elle feignat l'indifférence aux odeurs et aux attitudes étranges que dégageait ces buveurs.
L'un d'eux s'approcha un peu trop près à son gouts et elle lui renversa son boc sur la tête.

- Le prochain aura droit à mon genou!

Elle reporta son attention sur la tavernière...

- Hé bien, 2012 personnes exactements! J'en ai réunis 9 lors de notre voyage vers la tour.
Et vous? votre voyage s'est t-il bien passé?

Liane ria de voir ainsi la jeune femme se defendre. A l'inverse, celui qui venait d'etre le cobaye de ce nouveau shampoing ne le fut guère. Il se tourna et partit en fulminant sous les rire des autres marins.
La tavernière retourna son attention sur l'alchimiste et lui répondit:

J'ai amener ici prés de 3000 soldats qui remporteront cette guerre pour la reine.

Une explosion d'acclamation toutes plus pitoresque les unes que les autres s'éleva dans les rangs des marins qui avaient apparemment trop but.
Un autre des leurs voulut tenter sa chance avec Crystal mais s'en abstint lorsqu'il croisa le regard assassin de Liane.
La tavernière se leva alors et de toute la force de sa voix qu'elle avait put entrainer en criant dans sa taverne pour réclamer le calme, elle leur demanda:

Aller ça suffit maintenant!! la fête a asser durée!! Finissez votre boc et allez cuver!! une dure besogne nous attend et je ne veux pas d'homme titubant sur le champs de bataille! C'EST CLAIR???

Aussi étonnant que cela put etre possible, et malgré les grognements de protestation, les hommes burent une dernière gorgée dans leurs boc qu'il posèrent ou jetèrent à terre puis disparurent derrière les tentes ou s'allongèrent a terre à côté de celles-ci.
Quelques-uns étaient déjà malades, offrant une vue asser pitoresque de ce que pouvait apporter la boisson. Un cimetière de boc s'était formé autour des deux jeunes femmes.
La tavernière se rassit et dit à Crystal:

Pardonnez-les, ce ne sont pas de mauvais bougres et ils ne pensent pas à mal en s'approchant ainsi de vous. Cela doit bien faire une journée entière qu'ils boivent et ils n'ont plus vraiment le controle de leurs gestes ou...pulsions dirons nous.

La tavernière, perplexe posa la question qui lui brulait les lèvres:

Pourquoi venez-vous faire cette guerre?

Cristal hésita longuement avant de donner une réponse à Liane. Il est vrai qu'elle n'y avait pas vraiment réfléchit, elle decida de donner à la tavernière une réponse assez vague.

- Hé bien...La raison c'est que...Je...je veux au moins réussir quelque chose dans ma vie...oui c'est ça, je vais gagner cette guerre!

Cristal fit un large sourire, consciente que sa réponse était l'exuse la moins imaginative qu'elle n'avait jamais eut.

Entendant le cor, tous se tournèrent vers le balcon qui surplombait le camp. Des lumières apparurent, se muant peu a peu en homme. La surprise était générale parmis les villageois. Ceux-ci réagissaient différemment à ces apparitions. Certains regardaient, un grand sourire s'étalant sur leur leurs visage:

Oh la belle bleu!!!

Regarde celle-la, elle est vraiment impressionnante!!!

C'est le bouquet final!!!

Mais nooooon!

D'autres, prenant peur, couraient en rond en criant des:

Le ciel nous tombe sur la tête!!

Ils nous envahissent!!!

Mais nooooon!

Liane s'était levée et regardait l'apparition des hommes. La guerre était sur le point de commencer, ils étaient surement les derniers alliés a arriver pour porter secour à Natalya. La tavernière réprimanda les froussards en criant que ce n'était rien et que s'ils avaient peur de simple téléportation, ils ne feraient pas long feu à la guerre. Les trouillard se redressèrent, se rendant compte de leur bétise.

Même pas peur oh l'autre!

Pfff mais non on rigolait!!!

qui aurait peur de téléportation voyons!!

C'était le lendemain matin et les cris de joie des soldats déjà levés réveillèrent tout ceux qui les entendirent: tant les généraux que ceux qui s'étaient assoupis la veille autour des feux de camp une bouteille à la main. La terre tremblait et tout ceux qui avaient une place sur le rempart de bois du Camp pouvaient voir l'immense armée de femmes montées sur de magnifiques cheveux quitter la forêt du Nord-Est.

- Les Amazones arrivent ! Les Amazones !

Parmis les soldats, beaucoup connaissaient les Amazones par les légendes et les anciens qui avaient fait la guerre de Jade à leurs côtés. Les guerrières, armées de pied en cape, furent accueillies par les généraux et les grands chevaliers.
Le Camp avait été préalablement arrangé pour leur offrir assez de place.
Bientôt, le campement résonna des hennissements des chevaux et des cliquetis des armes de guerre de leur maîtresses.

Des tours de veille et des balcons de la Tour, le camp entier était visible et l'arrivée des Amazones fut annoncée à Natalya.
Un cor sonna et trois cavaliers sortirent de la Tour pour rejoindre le camp: deux soldats et Valéria, la reine des Amazones.
Rejoignant ses sœurs, elle les salua et leur donna des instructions.

Les généraux, les barons, les chevaliers et tous les combattants apprirent qu'ils devaient lever le camp sous peu.
Du'Tranail et Melearth allèrent informer Liane et Cristal que les marins et les hommes du peuple devaient eux aussi s'apprêter.

Demain, tous devaient partir dès l'aube pour Eliore.

Liane regardait les amazones défiler devant elle. Plusieurs de ses hommes avaient tenté de siffler les guerrières mais en furent dissuadés par le regard meurtrier de la tavernière.
Du'Tranail ne tarda pas a la rejoindre pour lui demander de s'appréter a partir.

Ainsi la guerre va-t-elle donc commencer..., murmura-t-elle le regard dans le vide.

La jeune femme regarda les hommes aux regards brillant devant tant de femmes au corps sculptural puis elle se ressaisit:

Trés bien baron, nous serons prés le plus vite possible.

Liane se tourna vers les marins et les sortit de leurs rêveries d'une voix forte:

Messieur! Rembaler votre langue et aller préparer vos armes! la guerre est aux portes de la cité!

Tous les hommes regardèrent la tavernière puis, avec des acclamations et de grands sourires, partirent vers les tentes qu'on leur avait attribués dans des attroupement et des bousculades de grandes envergures. Déjà le cliquettement des armes reprises se faisait entendre. Toute traces d'alcool dans leur sang avait l'air de s'être évaporé, il ne restait dorénavant plus que la soif de se battre. Une soif qui allait être assouvie bien rapidement, hélas...
La femme se tourna alors vers le baron.

Ne vous en faites pas messire, ils seront prés en moin de temps que vous ne le pensez.

Térédus arriva aux côtés de la tavernière. Celle-ci lui demanda:

Mais ou étais-tu?!

Je...euh...

L'homme avait le teint rosé et semblait géné. Liane eut alors un sourire narquois, comprenant l'origine de cette gène:

Ne me dit pas que toi "l'homme qui supporte l'alcool depuis le berceau" a but asser cette fois-ci pour aller cuver au milieu des cochons!!!

Touché dans son orgueil, l'homme s'exclama:

EH! je ne te permet pas!!...eh puis d'abord il n'y avait pas de cochon...

La jeune femme éclata d'un rire quelque peu ternit par la nouvelle de la guerre.