Au mot "guerre" les yeux de Farghrac s'agrandirent et roulèrent dans leurs orbites. Il prit congé le plus vite possible du nain, en lui marmonnant quelques mots inaudibles.
Arzok ne pu voir de lui qu'une ombre courant à moitié sur les murs, et disparaissant dans la pénombre de la grotte.
Farghrac rentra dans l'antre d'Erone qui l'attendait patiemment, ne pouvant travailler sans l'incroyable don de son disciple.
C'est alors que les deux être travaillèrent nuits et jours sachant tous les deux à quel point il était urgent que leur projet arrive à son terme, bien qu'il était commencé depuis le moment où Erone découvrit l'art de battre le fer.
Pendant cinq jours le volcan du Méléor retentit des coups incessants du marteau d'Erone. Le métal qu'il utilisait était encore inconnu, mais d'une pureté exceptionnelle, ce qui lui conférait une résistance hors du commun. La souplesse de la lame et sa dureté, la rendait indestructible.
La lame parfaite telle était sa recherche.