Narnia continua son avancée. Elle se planta devant leur chef, sortit ses lames et les lança à ses pieds. Celle-ci se fichèrent dans le sol.

Si vous êtes venus pour nous chasser, allez-y! Tirez! Car nous ne bougerons jamais d'ici. Tuez moi, je suis désarmée, ma mort redorera le blason de votre injustice.

Elle se tourna vers tous les Anges.

VOUS êtes les êtres du Bien, vous savez pardonner et pourtant vous détenez dans cette forteresse une femme dont l'erreur fut d'avoir agit de son propre chef. Elle écoute son coeur est-ce cela que vous lui reprochez? Vous voulez la bannir de ce royaume dont elle est la souveraine, vous voulez la tuer alors qu'elle vous a offert une Citée! Ici le Bien et le Mal coexistent c'est ainsi que l'univers est formé, vous ne pouvez ni ne devez exterminer cette seconde moitié. Ce sont les règles fondamentales! Sa mort n'engendra que le Mal! Le pays se soulèvera, ce royaume si paisible ne sera plus que guerres et désolations. Cette femme représente la neutralité, ni mauvaise, ni bonne, et pourtant elle est les deux à la fois, elle représente les lois fondamentales de l'Univers, soit l'équilibre parfait.
Maintenant libre à vous, continuez vers cette route où le Mal ressurgira ou choisissez un autre chemin où la paix dominera.

Les anges virent soudain arrivé Narnia...il y eut d'abord un mouvement de peur, surtout quand elle tira ses lames. Des arbalètes la prirent en joue, des boucliers se dressèrent...mais rien, pas de lutte, pas de sang inutile.

Le commandant arriva.

"Madame, je n'ai pas l'intention de vous tuer, ni de vous nuire, mais lorsque cet alchimiste nous a dit que des gens se cachait sous nos murs, nous avons craint une attaque... Pourquoi vous être cachée, si vous ne vouliez pas nous combattre? Nous n'empêchons jamais les gens de stationner sous nos murs, mais votre comportement était suspect.

Et cessez vos morales, nous n'en avons cure. Nous sommes des anges et des militaires. En premier lieu, nous obéissons à la loi divine qui dit que nul ange ne doit se détournenr de la voie de Dieu. Puis nous exécutons les ordres qui sont de s'assurer que nul ne tente rien contre notre ville. Ville que la déchue ne nous a pas offert, mais que nous avons prise, de force.Ou plutôt qu'Oromë a prise de force. Et la déchue, elle qui tenait tant à cette cité, n'a même pas tenter de s'y opposer! Gardez votre laïus, nous y sommes insensibles. Nous n'avons pas de temps à perdre avec cela." Restez sous nos murs si vous le désirez, mais cessez de vous cacher comme des voleurs."

Et bien si vos lois interdisent aux créatures de s'éloigner de Dieu, faîtes donc la chasse aux habitants de la forêt, aux Nains, aux Nymphes, aux Sirènes! Réfléchissez pour une fois dans votre vie! Natalya n'est ni avec Dieu ni avec Satan, elle cherche la paix, elle veut sa liberté et ne rendre de comptes à personne! Maintenant si cela est, pour vous passible de la peine de mort, alors c'est que vous n'êtes définitivement plus sur le bon chemin. Et je puis proclamer haut et fort, que je ne crois pas en votre Dieu, et qu'il n'existe pas!

Le centaure restait aux côtés de la sylve, impassible. Son ordre lui avait apris à laisser les autres s'exprimer, malgrés cela il ne pouvais s'empécher de faire de petits sourires aux allusions de la sylve. Tous ce qu'elle disait n'était que vérité même si elle y allait un peu fort. La dernière phrase qu'elle prononça malgré tout, fit resserrer la poigne du centaure sur sa garde, craignant le pire.

Citation :

Et je puis proclamer haut et fort, que je ne crois pas en votre Dieu, et qu'il n'existe pas!

"Crois ce que tu veux, Sylve. Un jour, tu pourrais te mordre les doigts de tes pensées. En attedant, les anges ont été créés par Dieu pour le servir, hors de Lui, il n'y a pas d'existence pour nous. Cela est la première loi de nos père :

"Par Dieu nous avons été créé, par Dieu nous vivons, pour Dieu nous vivons, pour Dieu nous mourrons, que celui d'entre nous qui le rejete doit être puni"

Tu ne connais par notre race, c'est juste par ignorance que tu parles. Si tu n'es pas heureuse de nos lois, tant pis pour toi. Ce n'est pas mon problème."

Si je crois qu'il y a une prière qui est la suivante:
Notre père qui êtes aux Cieux que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faîte sur la Terre comme au Ciel.
Pardonne nous nos pêchés comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés...
Pardonne nous nos pêchés, faut il que je vous le répéte une nouvelle foi? Pardonne nous nos pêchés.

Connaissez-vous le pardon? Je crois être assez âgée pour connaître les choses de la vie, je suis assez savante et je puis vous affirmer que votre maître, Oromë je crois, n'est pas celui qu'il paraît être.

"C'est une prière humaine, Sylve...Nous pouvons pardonner aux humains qui fautent, pas aux anges qui provoquent la mort de milliers d'entre nous."

Et bien pensez ce que vous voulez. Il n'y aura de toutes façons pas moyens de vous faire entendre raison. Tachez néanmoins de ne pas trop vous éloigner de la Vraie Lumière, ne vous laissez pas éblouir par un imposteur...
Sur ce je prendrais congé.

Narnia ramassa ses armes et les rangea à sa ceinture puis, tournant le dos aux Anges, elle repartit aux côtés de son ami. Celui là même qui ne l'avait pas abandonné et qui, elle le sentait, serait aller au bout de son engagement. Aussi, silencieusement, elle lui offrit son âme en retour de ce geste loyal. Son amitié se renforçait et créait un lien unique, ce même lien qui l'unissait autrefois à Eroher. Mais le doute restait en elle, l'avait-il vraiment trahit?

La Dame de la foret et le centaure marchèrent quelques mètres quand l'homme à quatre pattes murmura:

Nous devrions tout de même rester ici belle Dame, votre reine aura peut être besoin de nous... Toute cette garnison contre cinq personnes, aussi forte soient-elles ne suffira pas... notre aide sera peut-être maigre mais elle sera la.

Le centaure s'arréta et se tourna vers la tour, jetant un regard vers la petite fenêtre d'une pièce dont il pressentait qu'elle était le tribunal. Il lança un sourire à la Dame aux doigts verts:

N'étes-vous pas d'accord avec moi?

Ne vous inquiétez point mon ami, je n'avais pas l'intention de quitter cette forêt. Nous restons ici. L'attente risque d'être longue, mais à chaque chose suffit sa peine. Pourvut que Natalya s'en sorte, sinon ce royaume finira dans la misère. Venez allons nous installer un peu plus loin, il y fait plus sec et les feuilles nous feront un tapis agréable. Quitte à attendre attendons dans le confort.

Narnia renda son sourire à Marcus.

Citation :

Quitte à attendre attendons dans le confort.

Le centaure fut charmé par le sourire de la Dame de la forêt.

Vous avez raison Ma Dame.

L'être à quatre pattes laissa la sylve sur l'herbe avant de s'installer. De ce lieu, la tour était facilement voyante.

Que faites vous à Nelendark Belle Dame?

Avant que je n'arrive, Nelendark était dépourvut de créatures magiques tel que les fées. Je me suis occupée de repeupler les forêts. Maintenant je reste ici, je crois avoir trouver un endroit tranquil où continuer quelques temps ma longue vie.
Nahi semble se plaire ici, et on y rencontre des gens charmants...

La Sylve regarda Marcus dans les yeux et lui fit un sourire.

Narnia s'allongea dans l'herbe fraiche. La nuit commença à tomber.

Le centaure rendit le sourire à la sylve, décidement cette dame avait bien des qualités...
Il tourna son regard vers le ciel et étudia les astres. Il baissa les yeux d'un air perplexe.

Là-bas il y a un traitre...pas un traitre à Natalya mais à son rang...

Il regarda encore les étoiles et ajouta:

Il sera bientôt dévoilé...

Alors Eroher arriva dans la nuit. Sa lumière divine ne brillait pas. Arrivant devant Narnia et Marcus, il se courba pour saluer. Il sourit alors à la sylve.

Votre venue à la cité d'Anya n'est pas innocente Narnia... La forêt abritait de nombreuses personnes cette après midi, comme je pourrais en croire. Je suis revenu car un de mes supérieurs voulait que je vous surveille. Je ne viens pas vraiment pour vous surveiller mais plutot pour apprendre de vos nouvelles. Cela faisait bien longtemps n'est ce pas ?

Alors qu'il s'approchait, Narnia et Marcus pouvait voir que l'Inquisiteur ne portait aucune arme sur lui, pas même Balbabuck.

Narnia qui était couchée, se releva d'un bond. Elle reconnut bien vite son ami. Ses yeux brillèrent et un sourire se dessina sur ses lèvres.

Mon ami, j'ai douté un instant de votre amitié, la honte m'accable. Mais à présent je sens que la confiance qui nous lie est plus forte que jamais. Mais en effet, je ne suis pas ici innocemment.

La Sylve lança un regard de biais à Marcus.

C'est alors que les deux compagnons s'aperçurent que l'Ange n'avait pas d'armes.

Un coup d'oeil interrogateur de Narnia sur la ceinture d'Eroher suffit à lui faire comprendre sa stupeur...

Le centaure sourit à la réaction de la sylve. Il avait compris... Il se leva et s'inclina en signe de respect, saluant l'ange. Il fit un baise main à la sylve et dit:

Pardonnez moi belle Dame mais je voudrais aller parler aux anges.

Il s'inclina de nouveau vers l'ange, un sourire qui voulait tout dire aux lèvres:

Pardonnez mon manque de politesse en partant si vite...

L'être à quatre pate se dirigea vers les anges, détournant leur attention de la sylve et de l'ange:

Quand pourrais-je parler à la reine de ce royaume??

Eroher se rapprocha encore plus, alors que Marcus partait.

Vous êtes encore plus belle le soir, Narnia... Cela faisait longtemps. Je dois vous parler...

Sa voix baissa.

Je dois vous dire une chose au sujet de Natalya. Je ne sais quel sera son jugement... mais Grigory m'avais dit qu'il savait quelque chose au sujet de l'ange déchue. Elle est mon amie Narnia...

Lorsque l'Ange s'approcha, Narnia eut comme un coup de poing au ventre. Ses yeux se mirent à briller plus intensemment encore.

Citation :

Elle est mon amie Narnia...

A ces mots, Narnia sentit qu'Eroher risquait de trahir Oromë.

Elle posa sa main sur l'épaule de son ami et sentit le coeur de celui-ci battre.

Allez y je vous écoute...

La Sylve s'interrompit, appremment quelque chose la dérangeait. Narnia claqua des doigts et une bulle les enveloppa.

Les Arbres ont des oreilles et les Ents de cette forêt sont particulièrement bavards...

Narnia lança un regard noir vers un Arbre à l'apparence normale, celui-ci sembla devenir sombre et méfiant.
La Sylve insista encore un peu et l'Arbre fit demi tour. Il se leva et s'en alla. Manifestement, quelqun d'autre les manipulaient ou alors, leur libre arbitre devenait par trop puissant.

Je vous en prie, reprenez, plus rien ne peut nous entendre à présent.

Eroher regarda Narnia dans les yeux.

Grigory est dans la tour Glanderk encore, et j'ai bien peur qu'il y reste pendant longtemps, emprisonné dans la magie de l'endroit. Il faut partir à la tour Glanderk pour qu'il nous explique tout. Il ne m'a encore rien dit mais connait la principale essence de ce royaume. Cette principale essence... c'est le souverain du royaume...

Narnia ouvrit de grands yeux aux dires d'Eroher.

Soit allons y partons, il faut le rejoindre. Nahi va prévenir Marcus de mon départ et ils ou elle nous rejoindra dès que possible. Partons sur le champ, ce pauvre Grigory doit se sentir bien seul...

Narnia fit disparaître la bulle et se dirigea vers la tour.

HRP: désolée Eroher mais je n'ai plus la pascience d'attendre ta réponse ^^ désolée, encore et à bientôt, de toutes façon je pense qu'Oromë va t'apeller... a biento je n'oubli pas la quête j'ai fait la promesse de t'aidre et le ferait mais pour l'instant, il faut que je vois Natalya. HRP

Alors que Narnia et Eroher se dirigeaient vers la Tour, Narnia stoppa net. Elle entendit au loin le son d’un cor, celui du retour de leur reine !

Un seul regard vers Eroher et celui-ci comprit. Narnia ne pouvait plus l’aider, il fallait de toute urgence qu’elle parle à sa reine.

La Sylve fit volte face. Elle se mit à courir en direction des Anges. Elle rattrapa bien vite Nahi, qu’elle entraîna dans sa course folle. Les deux créatures arrivèrent bientôt à hauteur des Anges. Là, se tenait Marcus. Narnia siffla un son mélodieux Marcus, le reconnu, c’était le signal qui annonçait à la fois joie et méfiance, le signe que seuls les gens de la forêt connaissent. Or la seule joie qui pouvait entraîner de la méfiance, était bien le retour de la puissante Natalya.

Avant que l’hybride ne puisse articuler trois mots, Narnia était déjà repartie. Sa course folle la mena à une clairière. Là, Narnia porta ses mains à sa bouche, et souffla, alors deux notes se firent entendre. Deux notes claires et rapides.
Quelques minutes plus tard, un cerf blanc approcha au bord de la clairière, calme et majestueux. Ses yeux noirs et la posture de sa tête inspiraient crainte et respect ; ses bois et ses sabots d’or ressemblaient à ceux du Dieu cerf, mais ce n’était pas lui, seulement un de ses sbires envoyé pour protéger la forêt et ses habitants…
Narnia s’inclina devant lui, Nahi fit de même, alors celui-ci s’avança, se tourna et se pencha un peu en avant par signe de respect. Il était maintenant à hauteur de la Sylve et de sa Nymphe. Le cerf dont la musculature amenait à réfléchir, était bien plus grand que le plus grand des chevaux de ce royaume et terriblement impressionnant.
A l’aide d’une pierre, et d’un peu d’élan, Narnia sauta sur son dos avec grâce et légèreté. La Sylve serra les genoux, et agrippa les épaules de sa monture. C’est alors que le cerf, sans un bruit, prit son élan. Il galopa tout d’abord doucement, puis de plus en plus vite. Le vent fouettait le visage de Narnia et Nahi s’agrippait tant bien que mal au veston de son amie. Alors que le cerf semblait avoir atteint une vitesse prodigieuse, il ne paraissait ressentir aucune peine ni ne devait fournir plus d’efforts. Le visage de Narnia se stria d’engelures rouge vives, ses mains passèrent du rouge sang au mauve puis au bleu.

La compagnie arriva bientôt aux portes de la tour Glanderk…

HRP : je reprend la suite de ce récit à la tour…HRP