Il s'approcha doucement du nénuphar, en retirant les lianes du marais sur son passage, avec une jolie serpe qu'il avait pris pour la cueillette. L'odeur était infecte, mais aucun insecte se trouvait au alentour. Le silence se faisait de plus en plus grand au fur et à mesure qu'il approchait du nénuphar sur lequel reposait la jolie fleur. Eroher avait maintenant tout son abdomen dans l'eau, claire derrière les déchets de la surface. Il s'approcha tranquillement encore.
Et tout près du nénuphar, le sol remontait, comme si le nénuphar s'était planté sur une petite colline au fond de l'eau. Un oiseau brisa le silence. un superbe oiseau, ressemblant fortement à une petit perroquet, tout rouge et d'une beauté éblouissante. L'animal vint se posé avec grâce sur le nénuphar, près de la fleur, à la lumière, déployant ses grandes et belles ailes pour se poser sans trop briser le silence bienfaisant du marais. Eroher était comme dans un rêve, il regarda ce spectacle éblouissant avec envie. Lui aussi voulait avoir des ailes d'une telle beauté...
Mais il se réveilla rapidement pour retomber sur un évènement bien moins éblouissant : le perroquet qui venait de gracieusement se poser et avait frolé la fleur, fut happer par une grosse créature ressemblant à un serpent, aussi gros qu'un anaconda géant. Eroher, voulant défendre la belle nature, tenta de trancher la peau de la créature. Le poignard ne fit aucun effet sur les écailles de l'animal, mais celui ci partit à tout vitesse dans l'eau en hurlant.

J'ai surement dû lui faire peur... saleté de bestiole ! Un perroquet si beau...

L'ange avança un petit peu et se retrouva juste devant la jolie fleur. Il n'avait plus qu'à tendre le bras et utiliser sa belle serpe que lui avait offert Oromë, peu de temps après son arrivée à Nelendark.
Mais alors qu'il tenait la fleur dans sa main, prèt à couper la tige. Un grondement venant de sous l'eau se fit entendre, faisant envoler des petits oiseaux qu'Eroher n'avait pas vu. Pris d'un soupçon d'inquiétude, l'ange se recula de la fleur,enlevant les déchets pour voir le fond de l'eau. Il ne réussit pas, mais derrière lui, des grandes bulles sortirent de l'eau, balayant les déchets de la zone.
Eroher scruta tranquillement le fond : rien à signaler. Tout était sablonneux en dessous. Mais quelque chose le retarda, il voyait à sa droite un rocher d'une taille moyenne, et qui luisait d'un éclat jaune. Il s'en approcha et tendit la main. Il se rendit vite compte que ce n'était pas un rocher, car il cligna. Il tapa bêtement dessus avec son poing, ce qui eu pour but de faire trembler le marais à cause d'un grand rugissement.
C'est alors qu'Eroher se rendit compte de la chose : il avait ses pieds sur une créature géante, et il lui marchait pour l'instant sur les narines, comme le montrait les bulles qui sortaient de l'eau près de son torse. Il ne s'était pas encore rendu compte, mais les déchets étaient assez gluants, et collaient sur son armure de mythril. Il sortit alors délicatement la claymore Balbabuck et visa le fond l'eau. D'un geste rapide, il planta l'épée...
Enfin, planta, c'est beaucoup dire, car l'épée ne fit que rebondir sur les écailles qui se trouvaient sous le sable. Mais avant qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit. La grande tête sortit de l'eau, rejetant l'ange. Eroher déploya ses grandes ailes et vint se reposer le plus tranquillement possible sur la rive, s'arrêtant avec les lianes et les végétaux alentours...

Une fois relevé et les esprits repris, Eroher se tourna vers le marais. Il avait perdu Balbabuck, qui devait être tombé un peu plus loin. Mais il n'était pas fixé sur son épée, mais sur la créature qui se décrivait devant lui.
La tête qui l'avait fait volé venait de sortir de l'eau : c'était une grande tête qui ressemblait fortement à une tête de lézard, avec de grandes écailles solides comme le roc. Mais au niveau du cou, des tentacules partaient de la nuque pour suivre les courbes du d'eau et deux autres partaient de chaque côté du cou pour se terminer en tête d'anaconda. C'était l'un des anacondas qui avait attraper le joli perroquet. Mais le plus surprenant fut après...
Alors que son torse sortait de l'eau, l'ange remarqua (et heureusement) une énorme bouche à la place de la cage thorassique du monstre. Elle était pourvu de plusieurs façades de dents : deux pour arracher et deux pour macher. Le corps étant sortit entièrement des déchets du marécage, la bête était pourvu de quatre pattes et de deux bras qu'elle croisa tout en regardant l'intrus :

Je suis Tsar, créature de la rivière, et toi, la chose, tu es sur moi !!

Eroher se demanda tout d'abord ce que voulait dire cette phrase, mais il comprit vite : l'organisation du marais avait changé depuis que la grande créature s'était levée, le marais appartenait à son organisme ! Eroher fixa la tête de Tsar : la fleur rose brillait toujours au soleil, juste au dessus de ses yeux.

Tu as osé pénétrer sur MON corps et tenter de voler MA fleur !! Qui es-tu donc pour me faire cela ?

-Tu n'as aucunement besoin de le savoir ! cria Eroher.

Si c'est la mort que tu cherches, tu vas la trouver.

La grande créature hurla, faisant tout trembler, et immobilisant l'ange, par on ne sait quel sortilège. Puis un bruit de pet se fit entendre, et au niveau du derrière de l'animal sortit une grande quantité de déchet. Eroher venait de nouveau de comprendre que tous ces déchets dans lesquels il était n'étaient d'autres que les excréments de Tsar.

Tu vas mourir maintenant, vieille oiseau !!

Et la grande créature se jeta sur Eroher, qui ne fit que l'esquiver...

La créature venait de tenter de happer l'ange mais elle s'écrasa contre un rocher, l'éclatant. Eroher la regardait dans l'oeil droit, l'arc prêt à tirer.

- C'est toi qui va crevé, immonde saloperie !

Et la flèche fut décocher, atteignant l'orbite de l'oeil, qui était étonnement petit. La créature se tordit de douleur et hurla. L'oeil avait été touché et le sang cliffait dans tout le marais. Mais Eroher ne s'attendait pas à cela : bien que l'oeil ait laché énormément de sang, il cicatrisa en un clin d'oeil, la créature voyant maintenant comme avant. Eroher resta sur place, complètement surpris. Tsar se tourna vers lui et le regarda ave un sourire :

-Tu pensais donc pas que c'était si facile de tuer Tsar ?! Voilà plusieurs années que je suis près de la rivière Sblouf et personne n'a put échapper à moi après être rentré ! J'ai tué Nains, Hommes, Démons, Vampires, Créatures des forêts, Elfes, Anges, personne n'a put me résister.


- Je vois mal pourquoi !! lui répondit Eroher d'un ton moqueur.

-Je vais te faire cesser ton arrogance, sale oiseau de mes deux... !!!

Eroher décocha une nouvelle flèche qui vint se mettre entre les deux yeux de Tsar, puis s'envola, montant vers la cime des arbres du marais. Mais comme tout le marécage appartenait à l'organisme de Tsar, il fut frapper par les branches, qui l'obligèrent à retourner vers le sol.
Il atterit près du fleuve, l'eau y coulait et sa couleur était superbe. Mais bientot le soleil fut caché : les arbres s'étalèrent sur le ciel pour ne laisser aucune lumière entrer et à l'orée du marécage le sol se releva pour devenir des murs.

- Tu es foutu, sale morbak ! Tu seras un ange en plus dans mon tableau de chasse.

Mais Eroher regarda la fleur sur sa tête, car la lumière donnait toujours dessus. Il comprit alors que cette fleur n'était autre que le"coeur" de la créature. Enfin, c'est ce qu'il pensa. La belssure qu'il avait infligé avec sa flèche s'était de nouveau cicatrisée. Il reprit une flèche dans son carquois, et se prépara à tirer sur la tige. Il devait aussi aller recherché la fleur car elle était unique, elle appartenait à Tsar, la grande créature de la rivière !
Il visa et...

La sylve qui sétonnait de la beautée du paysage de Nelendark, le fut encore bien plus lorsqu'elle arriva prés de la rivière Sblouf. Pourtant elle ne comprenait pas pourquoi les arbres s'animaient sans qu'il n'y aucun esprit magique capable de cette prouesse. Du moins c'est ce qu'elle croyait. Soudain elle perçut des bruits ressemblants à "splouf" "splouaf" et "tchak". Curieuse elle se glissa sans bruit entre les détritus qui s'amoncelaient au bord de l'eau. Ce qu'elle vit l'étonna encore plus, elle perçut deux magnifiques ailes d'un blanc immaculé qui l'éblouit. Elle aperçut également une magnifique fleur semblant rassembler en elle même toute la beautée du marais. Quand son regard s'abaissa, elle eut un mouvement de recul et de dégout. Une immonde créature contrastant parfaitement avec la sublime fleur, semblait être en grande conversation avec un ... un ...ANGE!!!
Elle pensa: Mais que cherche-t-il? Séduire la bête afin de lui dérober sa fleur?
Mais elle se ravisa voyant que l'Ange lui avait décoché une flèche.
Cachée dans la brousaille elle observait le combat qui venait de s'engager accompagnée de sa petite nymphe qui semblait subjuguée par la scène, et qui voletait près de son épaule.[/i]

La Sylve, voyant l'Ange en mauvaise posture se demanda si elle devait ou non intervenir...Sa petite nymphe, elle, semblait vouloir à tous prix lui porter secours, mais Narnia se demandait si ce n'était pas un duel d'honneur. Aussi elle ne voulait en aucun cas déshonorer l'un ou l'autre en intervenant.
Elle ne savait que faire... :?

Tu ne sais pas à qui tu parle! Connais tu le pouvoir des Sylves? Sais tu que ceux-ci peuvent faire bouger les arbres et trembler la terre, donner vie aux êtres des forêts et ordonner aux animaux? Toi qui te dis puissant et invulnérable, moi, Narnia Sylve d'Asceltis je te défi!
Et elle défie le monstre dans une langue des temps anciens perdue depuis longtemps par les êtres humains...
TU VAS VOIR LA PUISSANCE DES SYLVES!!
Et elle fondit près de la créature. Dégaînant sa lame, elle se plaça face à Tsar et passa le tranchant de la lame sur sa main. Un filet de sang jaillit aussitôt et tomba sur le sol. Alors des branches et des feuillages enlacèrent le monstre l'empéchant de bouger. La nymphe de Narnia passa elle aussi à l'action. Elle forma une boule d'énergie entre ses mains qu'elle lança ensuite contre le monstre. Celui-ci incapable de se défendre ne faisait que hurler et jurer. La boule d'énergie le brûla atrocement, mais la nymphe n'avait pas déployer toute son énergie afin de ne pas blesser l'Ange. Les serpents de la bête étant dangereux Narnia sortie ses lames recourbées formant un seul et même ensemble. Elle les lança vers les créatures et les tua d'un geste simple et efficace car les lames revinrent se loger dans la main de la Sylve. Puis elle s'adressa à l'Ange:
Faut-il vraiment tuer cette créature? Car j'ai peur qu'en agissant de la sorte ce ne soit tout le marais qui meure avec lui. Je puis l'immobiliser, lui faire une prison de verdure. Qu'en pensez vous?

La sylve était stupéfaite par la force de la créature, car personne n'avait jamais pu se dégager de ses liens auparavant. Mais c'est alors que la bête fondit vers elle. Narnia était prète à bondir pour achever le monstre, quand Eroher intervint. La Sylve se mit sur le côter pour ne pas gêner l'Ange. C'est alors que Tsar tomba. Le marais fut plonger dans une détresse grande car il n'avait plus de maître et il voulait se venger. Narnia pouvais ressentir cela, elle entendait le marais gémir. Mais peu lui importait. Ce qu'il fallait faire était trouver la sortie. Eroher comptait sur elle. Leur vie à tous deux dépendait de sa puissance. Alors elle parla aux arbres. Elle utilisait une langue inconnue. Elle s'assit et se mit de la terre sur le visage. Elle devait devenir arbre. Mais ces dernier la refusait puisqu'elle voulait sauver l'Ange. Le maître des arbres lui parla en personne. Il lui dit qu'elle n'était pas digne d'être une sylve, car Tsar était une créature unique et que la personne qui l'avait tuer aurait du mourir de sa main. Jamais il ne la laisserait passer. Ou du moins tant qu'elle n'aurait pas tuer l'Ange. C'est alors que la Sylve rouvrit les yeux. De la haine et du mépris les plongeaient dans un rouge noir. Ils n'étaient plus qu'une pupille.Elle se releva d'un bon et dit:
Tu ne peux contraindre le pouvoir de la Terre car ce pouvoir est mien! Laisse nous passer ou il t'en coûtera!
La Sylve avait sortit sa lame, mais les arbres s'étaient encore reserrer sous l'ordre de leur nouveau maître. Alors la Sylve fondit sur l'Ange sans que celui-ci ne s'en rende compte, et lui afligea un coup de son arme. L'Ange stupéfait ne compris pas ce qui c'était passer, et vit par stupeur que ce n'était pas son sang mais celui de la Sylve qui coulait sur lui. Narnia lui avait donner un coup de pommeau et c'était passer la lame sur le corps. Les arbres s'étaient déserrés pensant que l'Ange allait mourir mais ils s'aperçurent bien vite de le supèrcherie. Cependant le sang de la Sylve pénétrait dans l'Ange lui procurant une immunitée contre ce qui allait suivre. Narnia parla à sa Nymphe dans sa langue et celle-ci agit immédiatement. Elle forma entre ses mains une énorme boule d'énergie, trois fois plus grosse qu'elle même et la lançant sur les arbres. L'onde de choc projeta l'Ange au sol mais il fallait faire vite, les arbres étaient partiellement immunisés contre cette attaque. La Sylve se transperça la main de sa lame et projeta le sang contre les arbres qui lui baraient la route. Elle prononça une incantation et des arbres poucèrent à l'interieur des autres, mais ceux-ci elle pouvait les contrôler. C'étaient des arbres à fées capables de détruire mais surtout capable de créer. Narnia leur ordonna de se pousser et ils lui obéirent entraînant sans peine les résistants. Un chemin venait de s'ouvrir et les trois héros s'y engouffrèrent. En courant, la Sylve parla à l'Ange:
Je vous pris de m'excuser pour ce coup, mais je ne pouvais pas faire autrement, vous seriez mort à l'heure qu'il est. De plus il fallait faire vite.
L'Ange fut stupéfait de voir que les plaies de la Sylve se refermaient peu à peu.