La foret était silencieuse, nul monstre ,elfe ou homme ne la foulait en ces temps de guerres. Tous guerroyaient aux cotés de camps différents à plusieurs lieus de la. La forêt pouvait alors s'épanouir. De petites pixie allaient et venaient autour des fleur, les faisant éclorent, des fruit, les faisant murir, ou tous simplement se prélassaient sur un lit de feuille douces et moelleuses.
Au plus profond de cet enchantement apparut alors quelqu'un .Un être au buste d'homme et au corp de cheval sortit de l'ombre. De longs cheveux bruns tombaient sur ses épaules , ses yeux perçant étaient incrustés dans son visage anguleux. Le centaure avait des allures de guerriers avec l'armure qui le protégeait et l'épée qui lui battait au flanc.

Je trouve enfin le royaume de Nelendark, murmura-t-il avec un air d'apaisement.

Il s'approcha d'une des petites fées qui alla se cacher à toute vitesse derrière un arbre.

N'ayez crainte douce bienfaitrice de la nature, je ne désire de vous qu'un petit renseignement...

L'être de la forêt montra timidement sa tête . Le centaure baissa son buste jusqu'a arriver à sa hauteur.

Pouvez-vous me dire si la personne qui gouverne ce royaume foule ce sol ? Si je puis éspérer m'emparer d'un peu de son temps?

Le visage timide laissa place à un grand sourire, elle parla d'une voix aigue et douce à la fois:

Il y a une guerre monseigneur, son devoir est d'y participer, vous ne pourrez la trouver ici. Vous devriez aller à la tour Glanderk, mais faites attention...nombreux sont les monstres qui rodent ces derniers temps.

La fée lança un regard inquiet vers la lisière de la forêt.

Une guerre? Je ne peux m'en méler... Mais je resterai ici et protègerai votre forêt, je vous le promet.

Elle lui fit un sourire et lui offrit un minuscule bout de tissu, simbole de gratitude:

Veuillez accépter ce présent en guise de remerciement.

Elle s'envola aussitôt lui avoir posé dans le creu de la main. A peine eut elle fait quelques mètres qu'elle se retourna:

Peut-être rencontrerez-vous la sylve Narnia, elle a décidée de ne pas se méler de cette cause et d'aprés les echos elle serait revenue dans la forêt...

Elle repartit. Le centaure lui sourit puis se plaça face a la lisière , décidé à ne pas faillir à sa promesse.

La Sylve repartait de l'endroit où elle avait soigné Eroher, quand elle sentit une présence dans les fourrés. Elle ne désirait pas en savoir plus, elle voulait retourner paisiblement à la rivière. Mais sa curiosité l'emporta.

Elle aurait put envoyer Nahi en reconnaissance mais elle était à la tour Glanderk voir comment ce déroulait la bataille. Narnia monta dans un arbre et, sautant de branches en branches, elle arriva bientôt à hauteur de la créature.

Citation :

Peut-être rencontrerez-vous la sylve Narnia, elle a décidée de ne pas se méler de cette cause et d'aprés les echos elle serait revenue dans la forêt...

Narnia regarda l'arbre qui frémit, il avait fait une bourde. La présence de Narnia devait rester discrète, hors tout le monde sait que les fées sont de vraies bavardes. Narnia décida de se rendre visible, la présence d'un centaure était rare et elle aimait particulièrement ces créatures.
Elle sauta légèrement de l'arbre et arriva à côter de lui sans faire faire plus de bruit qu'une plume sur un tas de sable.

Que désires-tu demander à Natalya?

Le centaure venait à peine de quitter la petite fée qu'il entendit un bruit à sa droite. Ne sachant pas si il venait d'une créature du bien ou du mal. Il fit mine de ne rien avoir remarqué et attendit que la créature s'approche de lui, l'oreille aux aguets.
Un bruit trés legerement plus fort lui fit tourner la tête. Le centaure, s'attendant à se battre fut soulagé de voir que la créature n'avait l'air nocive. Et quelle créature... Marcus reconnut une sylve, la plus belle sylve qui lui eut été donné de voir en ce monde.

Citation :

Que désires-tu demander à Natalya?

Ainsi vous avez entendu notre conversation...

Il s'inclina devant elle.

Je me nomme Marcus Sélanius du pays de Véanor. Je suis un envoyé du roi Norich pour celer alliance avec votre reine. Lorsque cette guerre sera finit, il sera de mon devoir de demander audience ,non seulement pour exprimer notre requète mais aussi pour m'excuser de ne pouvoir lui apporter mon aide en ces moments sombres...

L'hybride se trouvait devant Narnia, il le sentait...

Narnia était enchantée de voir un centaure dans la forêt, cela faisait 57 ans qu'elle n'en avait plus vu (étant agée de 219ans). Elle dissimulait sa joie derrière de la fausse méfiance et d'une fausse demande de respect.

Oui, j'ai entendu votre conversation, les arbres ont des oreilles mais aussi des bouches, un peu trop grande parfois...(le même arbre frémit, ce qui étonna l'hybride). Mais à mon tour de me présenter, je me nomme Narnia je suis une Sylve d'Asceltis. Au sujet de Natalya, je ne puis que vous conseiller d'attendre que la guerre soit finie, ne sachant pas moi-même ce qui s'y passe. En attendant, cette forêt vous acceuillera, cela fait longtemps que nous n'avons plus vu de centaure parmi ces bois. Vous êtes ici chez vous.
Sur ce, si vous n'avez plus besoin de moi je vais me retirer...

Elle dit ces derniers mots d'une voix presque désolée...

A peine la sylve avait-elle fait trois pas que le centaure lui demanda, une main légèrement levée:

Attendez dame de la nature , je vous en prie. Il n'y a personne aux alentours lorsque la guerre rage... peut-être pourrions nous nous tenir compagnie? Vous pourriez me dire ce que vous savez à propos de cette guerre et nous défendrions ensemble votre forêt? Bien sur , je comprendrai que vous ne pouviez rester...

Ses yeux quittèrent difficilement la sylve et revinrent sur la lisière.

A ces mots, la Sylve se retourna et fit un signe de tête aprobateur.

Je ne suis pas pressée, mon ami Eroher est parti à la guerre, je m'en retournait à l'endroit où nous nous étions rencontré la première fois.
Narnia baissa les yeux.
Je ne sais pas grand chose de la Guerre, mis à part que le Bien et le Mal s'y affrontent. Les armées d'Oromë et Kendra y font rage mais je ne sais qui a l'avantage. J'ai envoyé ma Nymphe, Nahi pour observer je puis l'appeller si vous le souhaitez...

Le centaure écouta parler la sylve . Ne disant mots mais décelant une ombre de tristesse sur le visage de l'être de la nature lorsqu'elle prononça le nom de son ami.

Citation :

J'ai envoyé ma Nymphe, Nahi pour observer je puis l'appeller si vous le souhaitez...

Cela ne sera pas nécéssaire ma dame, lui répondis-t-il souriant, elle ne doit pas s'y trouver sans raison... n'est-ce pas?

Un instant se passa alors dans le silence. Le centaure regarda le ciel et laissa glisser une allusion:

Il reviendra, n'ayez crainte.

Je l'espère...Cette guerre n'est pas la mienne, mais s'il lui arrivait malheur je lui ai promis de lui porter secours, advienne que pourra Nahi guette...

Le ciel s'assombrit mais la chaleur régnait tout de même, une chaleur presque étouffante.

Faisons quelques pas il y a, plus loin, une clairière où nous serons plus au frais.

Des lutins quelques farfadets et des fées, biensur, leur tournait autour, bien qu'étant discrets, Narnia les apercevaient, bientôt toute la forêt saurait qu'un centaure était parmis elle.

Citation :

Faisons quelques pas il y a, plus loin, une clairière où nous serons plus au frais.

Le centaure hocha la tête et ils commencèrent à avancer. Aprés quelques instants, ils débouchèrent sur une clairière. L'endroit était sombre, nulles étoiles ne parcemaient le ciel. La lourde chaleur s'était quelques peu atténuée, mais le sentiment d'oppression était toujours présent.
Il y avait quelque chose d'étrange dans cette athmosphère. Cela ne rassurant pas le centaure, il préféra tirer son épée.

Vous devriez rester sur vos gardes gente damoiselle...on ne sais jamais...

Au loin, les cris des morts mélangés à ceux des vivants s'élevaient. Des odeurs de brulé montaient jusqu'a la foret verdoyante. L'on pouvait voir les flammes se refléter sur les nuages noirs.
La nuit était arrivée , le centaure et la nymphe attendait depuis plusieurs heures. Aucun n'avaient dit mot et tous deux avaient les yeux rivés vers le lieu investit par le mal.

Tant de mort...murmura l'hybride.

La petite nymphe n'était pas revenue. Cela signifiait au moin une chose : Natalya n'était pas morte, Eroher non plus.
Le centaure tapa d'un sabot, signe de son impatience. Ces êtres s'entretueraient donc encore longtemps?

De la clairière on entendait les cris des hommes et des monstres, ce bruit devint vite insuportable.

Venez, partons! Je ne suporterais pas plus ce...

La Sylve fut interrompue, un mort vivant venait de paraître dans la clairière. Surement était il égaré...mais son approche n'était pas très rassurante.

Narnia sorti ses lames, tourna le dos à Marcus, et fit face à la créature, elle n'attaquerait pas la première mais ce tiendrait prète. Dans sa main droite elle tenait sa grande lame, et dans sa main gauche, dans son dos, elle tenait sa petite lame en forme de croissant de lune.
Le Mal venait d'entrer sur ses terres, elle était lasse de tant de cruauté mais était résolut à ne pas laisser entrer une créature aussi belliqueuse.

Le centaure aperçut l'être imonde sortant d'un bosquet. Se mettant en garde, il avança lentement. La créature tourna la tête vers les deux êtres de la nature et resta un moment imobile.
Tout à coup, il se mit à courir, courir trés vite dans leur direction, ce qui restait de sa bouche grande ouverte avec un cri inhumain.
Arrivant à niveau des deux personnes, il fut transpersé de part en part par l'épée du centaure.
La créature recula de quelques pas, se retirant de la lame. Si il avait été encore vivant il serait mort, mais étant mort, il resta debout sur ses jambes putréfiés.

L'oeil glauque, le mort-vivant recula; il pencha sa tête à gauche puis à droite avec un craquement sinistre, puis se dessina sur ses lèvres en putréfaction un sourire sans vie qui découvrit des dents noires et parfois manquantes. Cette vision effraya une peuplade de fées qui se cachait dans un massif de violettes; elles s'enfuirent en poussant de petits cris aussi ridicules que stridents. C'est alors que le mort-vivant fut pris d'une intense soif de sang qui alluma dans ses yeux, jusque là sans expression, une flamme perfide et cruelle. Il se rua sur les créatures apeurées et réussit à en attraper une par le fil de sa chaussette (un coup de bol). Il enserra la fée dans sa main droite et commença à la porter à bouche béante, mais avant qu'il n'ait pu accomplir son geste, sa tête sauta. Narnia avait lancé sa lame en forme de croissant de lune qui, par un geste circulaire, trancha se qui restait de chair et revint se loger dans la main de l'envoyeuse. Le geste du mort-vivant se termina sur rien et sa main s'ouvrit de stupeur, la fée s'enfuit, sans doutes traumatisée à vie. Quand à la tête du zombi, elle roula aux pieds du centaure; le mort-vivant tomba à genoux et tâta le sol à sa recherche. La Sylve se plaça face à lui et abaissa sa lame qui eut fini de l'achever (du moins c'est ce qu'elle pensait).
Elle tourna le dos au corps fendu du cou à l'entre-jambe et se dirigea vers le centaure.

HRP/ je me suis amusée à écrire se passage, le zombi peut encore se recomposer si tu veux le faire agir! /HRP

Le centaure regarda la sylve se battre avec l'etre des ténèbres. Le pauvre n'avait, malheureusement pour lui, aucune chance. La sylve se retournant vers l'hybride éberlué, il s'inclina :

Je m'étonne que vous soyez aussi douce que guerrière, une créature servant le bien, qui frappe avec une ardeur acharnée dans la bataille et qui sais se montrer clémente et protectrice, rares sont les personnes qui peuvent se vanter de posséder de telles qualités...

Un cri interrompit le centaure, un cri qui n'avait rien d'humain. Son sang se glaça, il avait déjà entendu cette plainte il y a bien longtemps, au crépuscule de la grande bataill des centaures...le cri de la mort qui vient chercher les âmes...

J'ai bien peur que ce ne sois la fin de la guerre... peut-être devrions nous y aller afin de trouver les personnes que nous cherchons...

Une tristesse s'était peinte dans la voix du centaure car il savait le nombre de mort qu'ils allaient rencontrer, en son fort intérieur il n'éspérait qu'une chose: que rien ne soit arrivé à la reine de ce royaume.

Un cri à fendre l'âme, à l'image de celui d'un Nazgul, venait de se faire entendre. La Sylve tressaillit, les cheveux de sa nuque s'hérissèrent.

Oui, allons y...

Le regard fixe, Narnia se dirigea vers le centaure, puis, ensemble, ils se tournèrent vers la tour. Ils marchaient en silence. La Sylve était inquiète, tout comme le centaure...

...Nahi aurait dû revenir...