La salle était vaste et haute de plafond. Sur un tapis rouge brodé des légendaires Unions de Jade reposait une longue table rectangulaire en chêne massif. De chaque coté pouvaient être assises une dizaine de personnes. Les sièges étaient faits du même chêne que la table mais ils étaient habilement sculptés à la main et étaient pourvus de coussins brodés de blasons. De chaque coté de la table, accrochées au plafond (peint d’une scène de guerre à l’Ouest du désert de Nelendark), descendaient noblement de grandes tentures colorées. Chaque tenture portait le symbole héraldique du siège au-dessus duquel elle était située. Une immense tête de cerf en bois vernis, (possédant de grands bois gris auxquels étaient attachées deux bandelettes de soie rouge liserées d’or et deux plumes, l’une noire l’autre blanche, au bout de fil d’argent), était accrochée au fond de la salle derrière le siège de bout de table.
Autour de la table, le long des murs, étaient postés des hommes armés d’une épée à deux mains qu’ils tenaient devant eux la pointe appuyée sur le sol, vêtus d’une tunique émeraude et portant armure et bassinet à visière baissée : c’étaient les mêmes que ceux qui avaient accompagnés Natalya dans les salles de séjour.

Les portes d’ébène s’ouvrirent et un héraut annonça un à un les membres du Grand Conseil qui entrèrent l’un derrière l’autre dans la salle.

- Natalya Himura, reine de Nelendark, Intendante de Galynn, Détentrice de la Coupe de Jade !

Proméus Mage de l’Antre de Rasgaroth !
Un vieillard encore robuste enveloppé dans une toge mauve aux symboles d’or entra le premier à la suite de la reine.
Fagor, chef dirigeant des Hommes !
L’homme musclé et vivace portait la barbe de quelques jours et avaient des cheveux bruns qui descendaient dans la capuche de sa cape recouvrant une armure étincelante. Il s’avança et s’installa en face du Mage.
Galylé Haut Elfe Intendant des Elfes Sylvains de la foret d’Eliore !
Aux cheveux blonds et yeux verts, cet Haut Elfe n’était vêtue que d’une simple toge verte ornée de motifs elfiques dorés. Il dépassait l’humains d’une bonne tête et avait le regard si perçant qu’on aurait pensé à des yeux d’aigle royal. Rejetant ses cheveux derrière sa nuque, il s’assied à son tour.
Tintael chef des Drows de la foret d’Eliore !
La peau presque totalement noire, les cheveux blancs comme la neige et les yeux glacés comme l’océan des brumes, Tintael portait une cuirasse noire par dessus une tunique bleue sombre. Il jeta un regard mauvais en direction de Galylé et l’imita avec brusquerie se mettant en face de lui.
Sinn, Roi du clan Lizzard et du peuple des marais !
La posture d’un humain quoique un peu plus grand, Sinn était couvert d’écailles à la manière d’un lézard et était vêtue d’une armure d’or dont les plaques s’entrecroisaient avec beauté. Il siffla imperceptiblement cinglant l’air une fraction de seconde avec sa langue fourchue puis pris place à son tour.
Urbu, maître des trolls de Sblouf !
Urbu était plus grand qu’un Elfe et plus imposant qu’un Lizzard. Le troll à l’allure chaotique boita vers sa chaise. Il ne portait qu’un pagne décoré habilement de motifs végétaux et ne semblait pas gêné le moins du monde de son maigre habillement.
Valéria, reine des amazones de l’Est !
Une guerrière à l’air farouche entra avec prestance. Elle portait une armure de cuir clouté pourpre au-dessus d’une tunique de soie blanche. Ses long cheveux blonds tombaient en boucles fines sur ses épaules accentuant le noir de ses yeux. Elle salua du regard l’assemblée et tira sa chaise à coté d’Urbu.
Atzalteque, Roi de la cité d’Atlantis !
Un homme de taille moyenne mais de corpulence éloquente entra traînant quelque peu le pas. Les Atlante était un peuple de guerriers redoutables et leur roi reflétait leur force. Une toge blanche et rouge constituait son principal vêtement mais par-dessus celle-ci, une cape du même rouge était rejetée avec allégresse sur ses épaules portant des symboles d’or. Il s’installa face à la reine des Amazones dont il ne pouvait apparemment pas à obtenir le regard.
Radel her’ chef de Bijmahal, cité du désert!
Un homme fier et à l’allure guerrière entra vivement. Sa peau était dorée par le soleil des contrées désertiques et ses cheveux d’ébène lui donnait un air sur et redoutable. Il portait un drapé bleu-nuit sur lequel des croissants de lunes et des sabres d’argent étaient tissés à intervalles réguliers. Il salua les membres du conseil avant de s’asseoir.
Hept Deleir chef des tribus nomades du Sud !
Le symbole sinueux tracé à la peinture noire sur sa joue droite, ajouté à ses vêtements de cavaliers, donnait un aspect tribal à l’homme portant un anneau à l’oreille gauche qui se hâta de rejoindre les autres.

-Assisteront également à ce conseil : Caldarion, Séraphin de la grande Inquisition ! Aldarion, ami et suivant de la reine ! Narnia, sylve porte parole de la foret ! Et Liane la tavernière, porte parole du peuple de Nelendark !

Tous prirent place en silence Proméus étant à droite de Natalya, Fagor étant à gauche et ainsi de suite. Kyrn entra en dernier et après avoir été annoncé (et que le héraut eu refermé la lourde porte devant laquelle il se tint ensuite prenant notes des hauts dires du Conseil ), il se tint debout à droite de Natalya un peu en retrait tenant dans ses mains l’étrange fourreaux noir et or. L’épée qui se trouvait visiblement à l’intérieur était la seule arme présente dans la salle mises à part les épées des « gardiens », les membres du conseil ayant tous été désarmés comme de coutume avant leur entrée.

Celle-ci était restée debout devant sa chaise habillée comme elle l’était lorsqu’elle s’était rendue aux salles de séjour avec pour seul détail notoire un bandeau d’argent finement ciselé sur son front. Une fois tout le monde en place, elle débuta le Conseil :

- Je déclare l’ouverture du troisième conseil de guerre du Grand Conseil. Liane la tavernière nous rejoindra tantôt.

Puis sa voix devint grave:

-Tous, ici savez pour quelles sombres raisons Kyrn vous a fait venir à Glanderk. La guerre, déclarée par Orome, dévaste nos terres, tue nos peuples et insulte la cause de la genèse de Nelendark ! Les Anges conduits par lui ne sont pas tous nos ennemis mais bientôt ils arriveront. Le Seigneur Torak n’a pu venir…savez-vous seulement pourquoi ? Parce qu’il combat en ce moment même l’armée d’Orome qui écrase Belfos !

Galilé, eu une exclamation de dédain cependant vite rattrapée par son air grave : il n’avait pas oublié les anciennes guerres entre son peuple et les Nains mais il savait que ces querelles envenimées devaient être enterrées à jamais grâce à la trêve établie il y avait maintenant si longtemps de cela.
Parmis l’assemblée, seuls le roi Sinn et Valéria n’hochèrent pas la tête en signe de connaissance des faits. Les autres avaient trop d’espions pour ne pas être au courant de l’attaque des mines.
Le roi du clan Lizzard s’exclama avec ardeur :

- C’est imposssssible ! Comment ose-t-il ainsi sss’attaquer aux Nains sssans raisons !? Il doit payer !

La reine Valéria avait froncé ses sourcils blonds et ignoré le Seigneur Sinn.

-Pourquoi une telle action de sa part ? Je croyait que les Anges étaient bons et loyaux.
-Ho mais ils le sont. Fit calmement le Mage Proméus dont la barde descendait jusqu’aux genoux. Celui-ci est différent et dans sa volonté de conquête il bravera toutes les frontières une à une si nous ne l’arrêtons pas.
-Nous l’arrêteront…fit Radel her’ en roulant quelque peu les « r ».

Urbu grogna une approbation et Hept Deleir se contenta de croiser les bras l’air mauvais derrière sa mèche de cheveux noirs.

-Pourquoi devrions-nous l’arrêter ? fit Tintael dont la peau sombre et les cheveux blancs accentuaient l’éclat malin de ses yeux. Pourquoi nous occuperions-nous d’un Archange qui ne souhaite qu’une chose : être à la tête de Nelendark ? Lui ou Natalya Himura…Quelle importance ?

Il lança un regard dédaigneux à l’ange noire qui était appuyée sur la table. Tous purent sentir l’air se tendre affreusement comme elle le fixait sans ciller de ses yeux gris avec un regard glacial. Tintael fut saisit au cœur et arrêta de respirer tandis que Natalya s’adressait à lui d’une voix calme :

-Eh bien, Seigneur Tintael…Aidez donc Orome à nous combattre. Laissez-le éradiquer tout ce qui lui paraît appartenir au Mal…Je suis sure que votre tête en trophée lui ferait plaisir.

Se tournant vers le Mage Proméus dont le sourire trahissait son amusement face aux paroles du chef Drow, elle demanda :

-Mage Proméus, votre avis ?

Le sage sourit à la reine et se tourna vers les membres du Conseil :

-Orome est puissant. Le Seigneur Caldarion, ici présent, le sait aussi bien que moi. Seule, notre force n’arrêtera pas l’Archange du Combat. Ensemble, nous avons une chance de remporter la victoire. Si victoire il y a, alors il faudra pleurer la quasi totalité de nos guerriers et laver la terre qui sera gorgée de leur sang et de celui des ennemis. Si vous ne combattez pas, Orome viendra un jour ou l’autre vous enlever vos vies ou vos terres. Ce n’est pas le trône de la Reine qu’il convoite. Nelendark n’est qu’une partie de ses ambitions. Il fait passer ses crimes pour une guerre sainte aux yeux de ses supérieurs et des Anges qu’il dirige mais voyez…Ils ne sont pas tous dupes. Nous avons une chance de remporter la guerre.
Et je suis pour celle-ci.

Il y eu un silence pesant…

-Les Anges nous tueraient tous jusqu’aux derniers si nous restions dans la foret de Sblouf ou nous réduiraient à l’esclavage comme les hommes ont déjà fait autrefois. Je suis aussi pour cette guerre ! fit Urbu après un grognement en direction de Fagor.

-Les Amazones se joindront à vos armées. Fit à son tour Valéria

Sinn se leva et abattit son poing écailleux sur la table :

-Le clan Lizzard et le peuple des marais fera la guerre !

-Seigneur Atzalteque ? Interpella Radel her’.

-Les Atlantes ne suivront pas dans sa guerre une femme qui devrait être dans leurs cachots. Natalya Himura a attaqué notre cité pour sauver une sorcière qui avait transgressé nos lois. Son épée s’est abreuvée du sang des miens sans chercher à parlementer : je rompt l’Alliance d’Atlantis.

Sinn ainsi que Radel her’ et Hept Deleir se tournèrent brusquement vers Natalya. Le visage impassible elle répondit à leur regard interrogateurs :

-Oui, j’ai défendu une femme condamnée à la prison parce qu’elle avait dévoilé son visage à son amant Atlante. J’ai tenté d’empêcher la mort de ce jeune homme mais je suis arrivée trop tard et j’ai versé le sang du bourreau dans ma folie puis celui de nombreux autres Atlantes qui ont entravé ma route.
Je comprends votre décision Seigneur Atzalteque. Vous pouvez quitter ce conseil.

Le roi Atlante salua l'assemblée puis sortit. Ne participant pas à cette nouvelle guerre, il avait décidé de retourner auprès des siens.

Fagor était loyal et il ne voyait pas en quoi il ne ferait pas cette guerre comme son père avant lui avait fait celle de Jade. Galylé quant à lui tiqua un moment. Pesant le pour et le contre, il fini tout de même par engager les Elfes d’Eliore contre Orome. Hept Deleir, chef des tribus nomades du Sud jugea que cette guerre était loin de ses premiers soucis. Les nomades n’avaient pas de terres et la perspective d’emmener ses frères au combat ne lui plaisait guère. Ce fut le second et dernier à ne pas engager son armée dans la guerre, le Seigneur Tintael ayant fini par comprendre les enjeux dramatiques de celle-ci.

Caldarion se leva. Tranquille, il regarda un par un chacun des êtres présents. Des rois, des seigneurs, des reines...la noblesse, tous les peuples prêts à affronter Oromë.

Lentement, il déplia une grande carte représentant le territoire de la Reine Himura. Du doigt, il pointa les Mines de Belfos.

"Voici où se trouvent les armées d'Oromë actuellement. Ils auront bientôt massacré tous les nains, conquis la mine et détruit leurs temples. Après, il se retrouneront contre l'adversaire le plus proche. Les barbares ou les mages. Dans tous les cas, nous n'auront pas le temps de réunir une armée suffisement puissante pour l'empêcher d'écraser un autre peuple. Je pense qu'il s'occupera déjà des barbares, car il craint un peu les mages. Non qu'il ne soit capable de les battre, mais les sorts de ceux-ci prélèveraient leur dû dans les rangs des anges.
Nous devons donc accepter qu'un autre peuple soit battu, sinon, il n'y aura pas de victoire possible. Une fois notre armée réunie, nous devons attirer Oromë sur un terrain qui nous soit favorable. Evitons les zones découvertes, où les anges peuvent manoeuvrer dans le ciel. Je vous laisse proposer le terrain et alors je vous proposerai un plan de bataille."

Le Séraphin retourna s'assoire, toujours aussi calme.

"Seigneurs, Rois, Reines, dirigeants des contrées qui ont décidé de s'opposer à Oromë. Moi et mes quelques anges se battront à vos côtés le coeur léger. Mais si vous voulez combattre Oromë, il faut vous attendre à une défaite. Car Oromë est l'un des plus fins stratèges que les mondes aient porté, son armée est la plus puissante que le Paradis n'ait jamais réussi à réunir. D'autant plus qu'Oromë - s'il a perdu la faveur divine - dispose certainement de plusieurs atouts qu'il n'emploira que si il y est obligé. Je ne sais lesquels, mais le connaissant, nous devons nous attendre à de mauvaises surprises.
Vous, qui vous préparez à la guerre, sachez que vous y verrez périr la fine fleur de vos peuples. Mais si vous laissez vivre Oromë...alors vous ne la verrez pas mourir, puisque vous serez les premiers - les premeirs de milliers d'autres - à périr."

Le voix du Séraphin était froide mais exprimait un certain dégoût pour le bain de sang à venir.

Pendant une trentaine de secondes un silence de réflexion s'installa puis Valéria se leva:

-Je propose que l'on conduise Orome à se battre dans la foret d'Eliore. Les anges ne peuvent évoluer avec facilité dans les bois épais puisqu'ils ne pourront pas faire beaucoup de déplacements par vol. Les Amazones sont habiles en foret, les Elfes y sont chez eux ainsi que les Drows et je ne pense pas que les peuples que vous représentez chacun ici aient absolument besoin du ciel comme les anges.

Galylé se leva.

-Je comprend votre vision des choses reine mais amener la guerre à Eliore me répugne. L'avantage que nous pourrions y avoir pourrait être tout de même dangereux pour la foret. Quand aux anges, si ceux d'Orome auraient des difficultés à combattre en foret, alors ceux qui se battent à nos cotés seraient eux aussi gênés.

Urbu aplatis sa main sur la main en grognant.

-Bonne idée. Les Anges auront des difficultés dans la foret et nous non. Ceux qui sont dirigé par vous pourront-ils se battre tout de même ?

Le troll donna son avis avant de poser un regard interrogateur sur Caldarion.

Caldarion sentait le regard de nombreux participants peser sur lui...

Il se leva calmement.

"La forêt fait en effet une très bonne défense contre la capacité des anges à voler - la meilleure en fait depuis que les mines des nains ont été perdues. Cela les gênera aussi dans les combats au sol, car ils auront leurs ailes.
Néanmoins, ne les sous estimez pas, les anges d'Oromë sont des guerriers d'élite, des troupes capables de se battre dans n'importe quelle condision. Même si nous les affrontons dans les bois, même si nous dressons des centaines de pièges qui tuerons des centaines d'anges, nos pertes seront dans tous les cas lourdes. Moins lourdes, certes, que si nous décidons de les afronter dans la plaine, mais elle seront tout de même importantes. De plus, la forêt pourrait subir de nombreux outrages...mais la nature reprendra das tous les cas ses droits.

Dernière chose, ne sous-estimez pas Oromë. Son géne stratégique est immense et il cherhcera un moyen de nous empêcher d'utiliser les bénéfices que seront nos positions et les pièges que nous aurons posé."

Le Séraphin se pencha sur la carte de la forêt.

"Reine Natalya, je désirerais que le capitaine qui m'accompagnait nous rejoigne. C'est un homme de confiance et un bon stratège lui aussi...trop "humain" pour prendre beaucoup de grade, mais il conait aussi bien les méthodes d'Oromë."

Natalya se leva.

-Je pense que la foret d'Eliore est un bon terrain. La foret subira le courroux d'Orome et de ses troupes mais nous aurons un avantage qu'il ne faut pas laisser de côté. Si nous pouvons y piéger l'Archange, alors peut-être remporterons-nous la victoire.

Caldarion demanda la permission de faire entrer son capitaine afin qu'il rejoigne le Conseil. Natalya le regarda un instant...

-Accordé. Que l'on fasse entrer le capitaine des troupes du Séraphin de la grande inquisition, Caldarion.

Aussitôt deux des soldats immenses qui entouraient la pièce sortirent afin d'aller quérir le capitaine angélique. Sinn eu un rictus. L'homme Lizzar n'aimait pas la facilité avec laquelle l'ange convainquait la reine...

-Mademoiselle Liane, tavernière de Briskel et porte parole du peuple !

Liane avait été conduite à la Tour par l'Ensis nommé Feron. Le héraut avait annoncé la nouvelle arrivante lorsque les portes avaient été ouvertes une seconde fois après la sortie des deux Ensis.

-Bienvenus au Conseil de guerre Liane. Prenez place s'il vous plait.

Natalya lui montra un siège vide non loin de Narnia.

-Liane représentera le peuple résidant sur Nelendark et reconnaissant mon autorité première malgré leurs races différentes et variées.

Feron n'était pas entré: il était resté devant la porte le temps que Liane entre puis avait disparu dans les couloirs de la Tour. Bientôt, le capitaine de Caldarion fut annoncé et il fut invité à prendre place près de Liane.

Les plans pour la guerre allaient pouvoir enfin être décidés...

Le capitaine angélique entra dans la pièce. Il fit une révérence devant l'ensemble de la communauté avant d'écouter avec ue rigueur toute militaire puis inspecta la carte.

"J'aurais besoin d'un inventaire des essences d'arbres présents, de l'humidité approximative des bois et de la présence ou non de zone de magie naturelle."

Narnia étant apparemment oubliée, prit la parole tout de même pour répondre à cette question.

-Je puis vous répondre, mais hélas, la forêt elle même est magique, je puis m'entretenir avec tous les arbres sans aucun problème, ainsi elle est en perpétuel mouvement. Il y a néanmoins une zone où les marécages son roi, la terre y est si meuble qu'un homme, tout comme un ange, tout comme n'importe quelle créature, y périrait s'il ne connaissait pas le "passage", passage qui d'ailleur ne traverse pas la totalité des marais. Il existe au sein de la forêt une peuplade d'Ents, je ne puis vous en certifier le nombre, mais je sais qu'ils fourniront une défense parfaite. Je puis aussi vous dire que nous avons dans notre belle forêt, une variété d'arbres innombrables, tels les chênes, les hêtres, les sapins et autres résineux, les malornes, les noisetiers ainsi que des noyers, des peupliers, des frènes, et bien d'autres encore que je n'ai pour l'instant pas en tête. Je pourrais biensûr vous parler de la forêt pendant encore bien des jours, mais une question me brûle les lèvres.

Comptez-vous attaquer Oromë de front, je veux dire en un seul combat?

Narnia était inquiète, une seule bataille pouvait s'avérrer désastreuse pour la forêt, tandis qu'un harcélement pouvait bien venir à bout de ces anges prétentieux.

Le capitaine réfléchi, regarda le Séraphin dans les yeux : signe d'une communiquation télépathique. Puis ce fut Caldarion qui reprit.

"Bien, la forêt est toujours le meilleur lieu pour une défense. Mais ne comptez pas affronter Oromë par de la guérilla. On affronte des petits groupes grâce à la guérilla, pas une armée de millers de guerriers.
On peut les attaquer ainsi avant, mais il faudra à un moment où à un autre l'affronter frontalement. Et plus loin nous rions dans les bois, plus la forêt sera abimée.
C'est notre seule chance de gagner."

Caldarion cligna des yeux et eut l'air suspicieux...il se retourna derrière lui comme s'il s'attendait à y voir quelqu'un, mais il n'y avait personne...

Ce que vous dîtes est juste mais pour avoir une chance de battre Oromë il me semble que le plus judicieu est de l'affaiblir le plus possible avant de l'affronter. Ainsi je propose...

Narnia s'arrêta, elle remarqua le regard troublé du Séraphin.

Qu'y a-t-il?

Le Séraphin avait l'air inquiet...

"Non, ce n'est rien... Comme je vous l'ai dit, nous pouvons en effet affronté Orom..."

Il se retourna à nouveau, entièrement ce coup-ci. Et son capitaine fit la même chose.

"Je l'ai senti moi aussi..."

Alors un vitrail se brisa. Un javelot venait de le transpercer. Mais au lieu de retomber, il se mit à errer dans la pièce comme à la recherche de sa proie. Caldarion invoqua des néants une épée lumineuse et suivit du regard l'objet. Le capitaine, mains nues, à ses cotés le regarda, inquiet.

"Et merde! Un tueur de Zim'Dhul! Qui est la cible?
-Nous le saurons bien assez tôt."

Et comme si le javelot voulait lui donné raison, il se stoppa dans les airs, tourna légèrement et fondit sur la Reine.
Il y eut une seconde où chacun crurent voir la reine s'écrouler...puis une ombre sombre passa par dessus la table. Il n'y eut plus de javelot lancé à pleine vitesse.
Caldarion n'était plus devant la carte. Le capitaine angélique se rua de l'autre côté de la table : au sol, prêt du mur, la forme du Séraphin gisait au sol,, agonisante.

Natalya avait vu la liaison télépathique entre Caldarion et le capitaine mais n'intervint en aucune manière les laissant converser en secret. Comme les autres membres du Conseil, elle écouta le Séraphin puis la sylve exposer leurs avis. Galylée était visiblement mécontent mais il semblais comprendre que le sacrifice de la foret ne serait forcément vain.

Un frisson fit dresser les cheveux de la nuque de Natalya lorsque Caldarion regarda derrière lui. Puis la seconde fois, tout se passa si vite...
La bruit de verre brisé fut accompagné d'un cri...

Citation :

Et merde! Un tueur de Zim'Dhul!

La déchue eu une montée d'adrénaline qui la fit se lever d'un bond. Le javelot la choisi pour cible et, avant que Natalya puisse faire le moindre geste, il fondit sur elle. Les membres du Conseil tétanisés poussèrent un cri à l'union puis il y eu un choc suivit d'un bruit sourd. Le javelot avait atteint quelqu'un, mais ce n'était pas la reine...

Le capitaine se précipita auprès de Caldarion écroulé au sol. Les Ensis avaient sortit leurs épées à deux mains et s'étaient rapprochés des membres du Conseil qui s'affolaient. Cinq quittèrent leurs postes pour retenir la reine qui failli tomber. Ils la redressèrent et l'accompagnèrent lorsqu'elle s'élança jusqu'au Séraphin au sol.

-Seigneur Caldarion !

Tremblante elle s'approcha de l'Ange mortellement blessé que soutenait déjà son capitaine.

-...

Narnia ne comprit ce qui s'était passé. Elle ne reprit ses esprits qu'au moment où elle vit Caldarion s'effondrer.
Elle sauta par dessus la table et coura vers le Séraphin, elle arriva à genoux devant lui et inspecta sa blessure, elle lui soutint la tête. Son propre sang pouvait sans aucun doutes le guérir mais hélas il ne serait jamais plus le même, si elle usait de cette magie...

-Ma reine je puis le guérir, mais hélas, la guérision qui s'effectura le transformera à jamais!

"N'employez pas de magie"

La voie mourante du Séraphin était à peine audible. Il cracha un peu de sang.

"La magie déclanchera le Zim'Dhul et mon coprs deviendrait celui d'un monstre assassin... En me sacrifiant, j'ai choisi la mort..."

Le Séraphin toussa encore...du sang s'écoulait de la comissure de ses lèvres et de sa plaie. Il respira de plus en plus difficilement. Il fit signe au capitaine angélique de se pencher vers lui. Et après avoir soufflé un mot à l'oreille de l'ange, il mourut. Païdo resta courbé sur le corps un moment, pleurant un officier qui était un ami.

Natalya qui avait tremblé sous la peur soudaine ferma les yeux et baissa la tête lorsque le Séraphin rendit son dernier soupir.

- Pars en Paix seigneur…Je n’oublierais pas ton geste et te retrouverais peut-être un jour pour payer ma dette… murmura la déchue.

Quant elle rouvrit les yeux, la haine y brûlait d’un feu glacial.

- Orome a franchit une frontière qu’il n’aurait jamais du seulement atteindre…

Brusquement Natalya se retourna fermant ses ailes qui évitèrent Liane et Narnia.

- Seigneur Fagor combien d’hommes pouvez-vous fournir ?

L’homme en armure qui affichait un air de surprise et de colère eu du mal à réagir lorsque la reine s’était adressée à lui. Il secoua la tête et répondit avec lenteur :

- Je peux avoir environ…500 chevaliers et… 4000 hommes de troupes. Je…je pense avoir près de 1000 archers…

- Maître Proméus ?

Le Mage, quant à lui, répondit rapidement de sa voix sage.

- Les Mages sont entre 500 et 750 selon la réussite des apprentis et selon la disponibilité des anciens qui, comme vous le savez, voyagent beaucoup.

- Bien. Seigneur Sinn ? Quelles sont vos troupes ?

- … Ssss…environ 4000 guerriers, dont 500 montés...

Natalya sembla réfléchir un instant puis elle tourna son regard sur l’Amazone.

- Reine Valéria, vos effectifs de guerre ?

- Les Amazones ne sont pas très nombreuses à pieds mais nous sommes de grandes combattantes à cheval. Nous avons presque 1500 cavalières et seulement 500 à pieds.

- C’est déjà bien… Et vous Seigneur Galylé ?

Le Haut-elfe avait l’air troublé mais surtout mauvais…

- Si c’est une guerre que vous voulez, nous, les Elfes, avons près de 1000 archers et 500 piquiers sylvains. Les Hauts-elfes nous donnent un renforts précieux de 2000 guerriers équivalant aux Anges en combat. C’est tout ce que nous pouvons mobiliser.

- Seigneurs Radel her’ et Hept Deleir ?

- Entre 7500 et 8000 guerriers seront à ta disposition reine ailée ! fit le chef de la cité du Désert avec force dans la voix. Quant à nous, fit le chef des nomades du Sud, nous ne seront qu’une petite troupe de 350 cavaliers. Mais rassurez-vous, les nomades sont une élite !

Radel’her sourit avec difficulté.

- Quelle modestie ! fit il avec ironie.

- Mes hommes sont des combattants nés et non de simple brigands cachés dans une cité sous les dunes ! rugit Hept’Deleir pointant son index sur l’homme plus basané que lui.

Radel’her allait réppliquer avec hargne lorsque Natalya les interrompit d’une voix dure :

- Cessez ces idioties seigneurs ! Elite ou pas, nous seront tous unis quoi qu’il en soit !
Combien seront les Trolls roi Urbu ?

- Je ne serait donner un nombre exact puissante reine…200 serait le maximum j’en ai peur…mais nous avons aussi quelques géants…

Tintael n’attendit pas qu’on lui posa la question et, les bras croisés, expliqua :

- Les Drows sont un petit millier de guerriers très aguerris. Nous pouvons aussi fournir 2000 duergars (nains gris, mercenaires payés par les drows).

Natalya se tourna vers Narnia.

- Pouvez-vous me donner une approximation numérique des êtres de la foret qui combattraient de notre coté Dame Narnia ?
Et vous Liane, combien d'hommes vous ont-ils accompagné jusqu'au Camps ?

Narnia posa doucement la tête du Séraphin au sol. Autrefois, son ami Eroher lui avait donné des pétales, des pétales capables de rendre la vie. Elle les sortit, les regarda longuement dans sa main.
Caldarion avait dit de ne pas employer de magie, mais après la mort, le danger était sans doutes écarté...
La Sylve releva la tête, la décision en revenait à la reine.

Toujours accroupis, elle lui tendit les pétales...

-Ma reine, un seul de ces pétales est capable de rendre la vie, faut-il tenter sa résurection?

Liane resta silencieuse aprés la mort du séraphin. L'ange déchue réunit alors les informations sur le nombres des soldats qui allaient participer à la guerre. La tension était devenue lourde dans la pièce. Natalya avait changé, c'est alors que liane compris. La mort du séraphin n'aura pas été en vain car elle aura réveillé une soif de vengeance en sa reine qu'elle n'avait plus eu depuis sa victoire contre Kendra. Le séraphin venait peut-être de les faire gagner la guerre...ou du moins il avait accentuées les chances de victoire du royaume de Natalya contre les anges inquisiteurs...

Citation :

Et vous Liane, combien d'hommes vous ont-ils accompagné jusqu'au Camps ?

La tavernière se redressa et dit d'un ton ferme:

3000 marins sont venus jusqu'au camp et Crystal devrait arriver avec d'autres renforts. Je ne connais pas leurs nombres mais d'aprés mes supposition ils seront certainement plus de 900.

Aldarion était resté silencieux durant tout le conseil et lorsque le javelot avait choisi Natalya pour cible, il avait crié dans sa langue natale un "attention!" avant d'accourir auprès de la reine qui n'avait rien. L'Elfe c'était rangé près des Ensis puis il vit le capitaine pleurer Caldarion. Ainsi le Séraphin avait-il sauvé Natalya...
Avant que l'Elfe ne pu dire quelque chose, la reine demanda les effectifs des armées alliées.

Citation :

3000 marins sont venus jusqu'au camp et Crystal devrait arriver avec d'autres renforts. Je ne connais pas leurs nombres mais d'après mes supposition ils seront certainement plus de 900.

Aldarion écouta Liane puis intervint:

- Ma reine, ce sont des paysans ou des marins qui n'ont jamais eu d'entraînement de guerre...ils ne serviront qu'à ralentir les troupes de l'Archange Orome ! Les envoyer ainsi à la guerre serait les envoyer à la mort ! Mais si les hommes veulent combattre, alors laissez-moi en initier une partie au combat...

Le capitaine se releva...les yeux fermés. Il prit une longue insipartion puis ouvrit les paupières : ces orbites étaient devenus plus lumineux qu'un soleil d'été.

"Voici mes dernières paroles sur ce monde."

Alors que le capitaine avait d'habitude une voix calme et claire, celle-ci était grave et comme venue d'outre-tombe...celle de Cladarion.

"je ne peux habiter ce corps que quelques minutes, alors écoutez bien mes dernières paroles. Oromë doit être tué, mais son armée est plus puissante que la notre et biens souvent mieux entraînée. Lui-même est inattaquable, car ses pouvoirs sont incrpyables et un attentat échouerait forcément. Reine Himura. L'issue de la guerre est entre vos mains. Oromë se prend pour Dieu mais il ne l'est pas. Voilà ce que vous devrez lui montrer : qu'il n'est qu'un mortel, comme les autres. Le moyen exact d'obtenir ce résultat m'est inconnu, mais je crains que vous n'ayez le choix : il vous faudra vous entretenir avec lui.
Voilà tout ce que je peux pour vous, Seigneurs de la Terre. Je vous souhaite bonne chance. Priez pour que mon âme atteigne les hauts cieux du Paradis."

Le capitaine s'écroula alors comme un pantin désarticulé et le corps du Séraphin se mit à briller faiblement puis à se dissoudre lentement en une divine lumière qui s'échappa vers le ciel par la fenêtre brisée.

Caldarion, Seigneur de l'Inquisition Angélique, Séraphin de l'Inquisition venait de disparaître de la surface des mondes connus.

HRP : perso mort, je ne le jouerai certainement plus mais je posterai de temps ent emps des chroniques avec : merci de ne pas le supprimer./HRP

-Ne doutez pas de la valeur des habitants de Nelendark Aldarion. Vous pouvez les aidez à manier les armes à distance mais l'art de la guerre ne leur est pas inconnu. Ils ont déjà...

Natalya sentit une aura forte dans son dos et se retourna brusquement. Paido se leva et Caldarion parla par sa bouche...Natalya resta de marbre aux paroles du Séraphin écoutant attentivement. Caldarion les aura aidé jusqu'au bout...Le capitaine tomba, le corps du Séraphin disparut et son âme s'envola.

- Elèves-toi dans les cieux à la recherche des portes, ne te perds pas en chemin et tu trouvera la voie qui t'es destinée...

Ainsi murmura Natalya, reine abandonnée des siens mais toujours épaulée des plus justes d'entre eux, lorsque le Seigneur Caldarion de la Grande Inquisition quitta à jamais le royaume de la Terre.

Narnia sursauta lorsque le Séraphin se mit à "reparler". Elle attendit respectueusement que Caldarion ait finit, puis se releva doucement, la tête basse. Ainsi Caldarion était tombé, Narnia sentait bien qu'elle s'était trompée sur son compte et aurait aimé le lui dire.
Une forte tension s'installa et Nahi le sentit très bien, elle qui était restée discrète ne put s'empécher de vouloir consoler toutes ces personnes blessées. Elle s'envola et se posta au centre la pièce un peu en hauteur; elle plaça ses mains en dessous de sa bouche et souffla, de petits cristaux de lumières vertes, rouges et argentés s'envolèrent et cela eut l'effet d'une bouffée de chaleur, comme si deux mains tendres enséraient votre coeur pour le réchauffer, comme si deux bras puissants vous serraient pour vous protéger, comme si une brise vous berçait, comme si une douce mélodie vous endormait...
Narnia leva la tête et sourit à Nahi qui émit un petit "pï" de réconfort et revint se poser sur l'épaule de son amie.
Après quelques instants la Sylve s'adressa à Natalya:

-Ma reine, je tiens à votre disposition une bonne trentaine d'Ents, ainsi que quelques arbres capables de combattre sur leurs positions. J'ai également les plus grands guerriers du petit peuple, c'est à dire environ 600 dryades, 940 chevaucheurs d'oiseaux et autres animaux en tous genres, 340 danses lames, 85 Licornes, 75 chevaucheurs de loups, peut-être aurons nous l'aide de Titània, mais nous avons un allié incomparable, le dieu cerf...En effet, celui-ci a mis à ma "disposition" 110 cerfs blancs de la même race que celui qui m'a apporté ici...

Natalya s'était agenouillée près du capitaine. Avec tristesse et résolution, elle fit signe aux Ensis de l'emmener dans la Salle Blanche...
La tension était lourde dans la salle du Conseil et les membres soucieux de la suite des évènements. Heureusement Nahi détendit l'atmosphère et même la reine sentit une petite bouffée de chaleur qui lui redonna de la force au cœur.
Narnia exposa alors le nombre d'habitants de la foret qui combattraient à leur coté et lorsqu'elle parla du Dieu Cerf, elle sourit. Bien sur...il l'avait déjà sauvée une fois...pourquoi deux ?
Natalya avança parmis les membres du Conseil qui s'écartèrent sur son passage et posa une main sur l'épaule gauche de Narnia:

- Vous me donnez une force que j'avais perdu jusque là...

Natalya sourit.

- L'espoir...

La reine se tourna vers les membres du Conseil:

- La guerre a été depuis longtemps déclarée. Nous avons perdu bien trop de temps et l'heure du combat approche ! Préparez-vous pour la libération ! Plus jamais votre peuple ne sera sous la menace d'Orome !


Le Conseil de guerre avait pris fin d'une façon tragique mais tous étaient maintenant plus déterminés que jamais. La plupart des chefs avaient déjà à moitié préparé leurs armées se doutant que ce Conseil de Guerre déboucherait sur la troisième de Nelendark. D'autres comme Galylée ou Tintael n'avaientt pas activé les leurs à leur départ.
Tous hormis Proméus le mage et Valéria quittèrent la Tour Glanderk après avoir envoyé des messages par oiseaux afin d'accélérer ou de débuter les préparatifs.
L'Antre de Rasgaroth était peu éloignée de la Tour et Valéria attendait ses troupes qui devaient arriver par la mer. Les deux chefs se retirèrent dans leurs appartements discutant longuement sur l'issue probable du combat.

Toutes les armées avaient pour mission de se rendre à Eliore où les Elfes préparaient déjà les camps et élaboraient des pièges dans la plus grande discrétion...

Natalya se tourna vers Narnia, Liane et Aldarion une fois tous les membres partis.

- Narnia, rassemblez vos troupes et rejoignez les Elfes. J'ai bien peur que la foret ne subisse bien des supplices dans cette guerre...j'en suis navrée...
Liane, retournez au camps avec vos hommes. Mes chevaliers sont sûrement déjà en train de les équiper plus sûrement qu'à leur arrivée mais une femme est toujours nécessaire...

La reine sourit avec un amusement forcé, cela se voyait: les choses étaient bien trop graves pour que ce soit sincère.

- Aldarion, qu'allez-vous faire ? Vous pouvez partir avec le seigneur Galylée ou bien rester ici et partir avec mes troupes plus tard.
Dans tous les cas, nous nous retrouverons à Eliore...