Alors qu'Eroher et les deux anges avançait vers la place, les fenêtres encore ouvertes se fermaient, les visages des citadins regardant les anges d'un drôle d'oeil.

Mais Eroher avançait toujours, arc à la main. La taverne était proche, et il sentait que tout n'allait pas se passer comme prévu...
Les deux autres anges avançaient, parlant ensemble mais n'adressant pas la parole à l'Inquisiteur.
La porte de la taverne était devant eux. Eroher se retourna vers ses compagnons :

- Bon, anges, vous me laissez parlementer, je vais tenter de faire tomber le moins de sang possible.

Il entra alors....

La taverne était plutot grande, avec de nombreuses colonnes et une scènes près du bar, où dansait un femme à moitié nue. Les compagnons de l'Inquisiteur regardaient la femme avec avidité, mais Eroher les réveilla en leur collant une grande gifle. Les bruits se firent entendre et toutes ctivités s'arrêta à l'intérieur de l'auberge. Les regards de mépris étaient tourné vers l'Inquisiteur.

Salutation à vous tous, chers citadins !

L'ange demanda à l'intenion de la danseuse :

- La demoiselle, arrête de souiller cette endroit avec ton corps pulpeux, je dois parler à tous ces gens.

La danseuse, vexé, quitta la scène. Les gens au alentour commençaient à s'énerver.
Il avaient tous des cheveux longs et un regard méprisant à l'égard des envoyés de l'Archange.

- Mes amis, restez calme, je n'en aurais que pour un court moment, j'aimerais que certaines personnes que je choisirais moi même...

Quelques personnes au cheveux longs venaient de se lever. Tatant le foureau de leur épée. Eroher s'approcha d'une des tables, et demanda le nom d'une des personnes, qui eut l'ammabilité de lui répondre en tendant le majeur. Eroher l'attrapa par les cheveux et le souleva. Il le jeta vers les anges. D'autres personnes venaient de se lever, dont certaines l'épée tirée.

Embarquez moi cela ! J'en prend quelques autres...

Le regard de l'inquisiteur se tourna vers un homme au cheveux long, assez vieux et tatoué du bras jusqu'au cou, le regardant avec un rictus. Il était entouré de nombreuses personnes qui s'étaient levées depuis l'entrée de l'ange dans la taverne.

- Toi, tu viens avec nous !
- Je te chie dessus, morbak de mes deux !

A la réponse du vieux monsieur, Eroher fut surpris. Il s'approcha.

-Ecoute moi bien, le vieillard. Tu ivens avec moi où je t'emmène par les couilles...

La personne explosa de rire.

-Eh bien vas y, le puceau !!

Chose demandée, chose faite : Eroher passa le bras sous la petite table à laquelle il était assis et lui attrapa les organes génitales. Il tira d'un seul coup, emmenant avec lui la table, et d'autres personnes. Le vieillard criait de douleur. Alors l'Inquisiteur le rejeta vers les autres anges.

- On va seulement prendre celui là pour aujourd'hui.

Eroher se dirigea vers la sortie, accompagné du vieillard qui cirait des obscénités. Avant la sortie, une phrase retentit dans la salle.

j'adore le :

Citation :

butez ce con !

Complètement morte de rire !

Alors comme ça tu traumatise des gens dans la cité d'Anya ? Tu as de la chance que je n'y mets plus les pieds et que c'est Oromë que je combat !
Je te pensais moins ignoble que ton maître...

Mais deux des ennemis furent envoyés à travers le rideau, le faisant tomber et dévoilant un horrible spectacle qu'Eroher lui même n'aurait voulu voir :
l'Inquisiteur se tenait au milieu de la scène, brandissant Balbabuck en l'air, trois corps planté dedans, telle une brochette de cadavre. Le corps du milieu criait d'horreur alors que plusieurs ennemis fuyaient en criant. Une vingtaine d'hommes restaient encore dans la taverne. Eroher regarda sa lame, et faillit vomir. Mais il se retint, et du pouce, repoussa les cadavres plantés dans la claymore, tombant devant l'estrade, aux pieds des derniers ennemis.

- Humains, arrêtez cela s'il vous plait... dit l'ange complètement anéanti devant ce qu'il avait fait. Accompagnez moi... allons voir l'Archange, et vous serez purifié.

- On a jamais aimé les anges par ici.

La voix venait de derrière, et Eroher se retourna : devant lui se tenait une étrange chose, qui avait déjà vu : c'était un humain, mais qui avait des cornes, tel un semi démon...

- Tu mourras même si tous mes hommes doivent y passer !!

Et le semi démon se jeta sur Eroher, un poignard étrange à la main.

Le coup retomba, fracassant une autre table. Eroher avait fait une roulade sur le côté et avait joué de son épée : le semi démon criait de douleur, l'une de ses jambes ayant été coupée.
Mais cela n'était pas fini : il continuait à combattre malgré le fait qu'il était unijambiste. Le semi démon était trop tétu, et il en paya encore un bras.
Il était maintenant à terre, immobile, avec un bras et une jambe, dans une marre de sang, sang foncé qui se mêlait au sang clair de ses hommes. Eroher regarda le spectacle de désolation qu'il y avait dans la taverne puis chopa le semi démon par les cheveux, qui était loin d'être mort.

- Tu vas venir avec moi, saloperie... je crois que tu as fait une grave erreur en t'attaquant à moi.

Ses yeux se tournèrent vers les anges morts à l'entrée. Ils avaient été transpercés par cinq flèches, l'un était cloué à la porte de la taverne, l'autre gisait par terre...