Oromë était assis sur son trône, entouré de plusiuers Archanges et de trois Séraphins. Son trône était d'ébène, décoré d'or, d'argent, d'ivoire et de pierres précieuses.

Au mur, au dessus de sa tête étaient accrochées des têtes, trophées de l'Archange Oromë. Certaines créatures étaient plus qu'hideuses, d'autres,plus que terrifiantes...et parmi ces trophées, des têtes d'hommes portant pour certains des couronnes.

La garde et RabaMadjaï entrèrent, emmenant avec eux Elendir. Oromë eut un sourire confiant, presque méprisant.

"Alors, tu sèmes le désordre dans nos murs?"

Èlendir se courba, laissant ainsi sa nuque à la portée de tous.

- Je ne pourrais me permettre cela, mais les anges sont si lents à réfléchir que je leurs ai parlé dans le seul language qu'il connaissent.

Se redressant, Èlendir adressa un sourire moqueur à toute l'assemblée qui se tenait devant lui. La salle luxueuse était décorée de tête toutes plus hydeuses les une que les autres. Après avoir contourné la salle du regard, Èlendir remarqua les autres anges présent. Encore un autre sourire et il s'avança, les main dans le dos.

- Je vois que j'ai droit à tous les égards !!!
- Natalya ne mériterait-elle pas mieux. En tout cas toi, ou plutôt vous, votre altesse, vous n'êtes pas gêné de vivre dans cette...

Èlendir leva les bras, désignant la salle comme l'on désigne une somptueuse pièce. Il sentait l'agacement lié à sa présence et par dessus tout, la mort planait sur sa tête.
Puis Èlendir s'arrêta, il se tourna pour regarder le garde qu'il avait copieusement frappé et dégaina quelques mots.

- J'ai vu ce que tu es, j'ai vu l'horreur sur ton visage et je sais combien tu es un monstre.

Il se retourna vivement et s'avança d'un pas rapide et arrongant avant d'atteindre le seuil du trône d'Oromë. Son ventre lui murmurait de ne point faire de bêtise mais son coeur trop prétencieux pris place et questionna l'archange.

- Que cherche tu ? Ne nous as-tu point aidé dans cette guerre contre le mal, n'étais-je point là pour t'aider ? Et maintenant tu souhaite à tout prix, la mort de la déchue.
- Tous qui êtes ici, savez vous qu'Oromë s'est battu à ses côtés. Et que comme un chien il l'a traîné jusqu'ici.

Èlendir replongea ses yeux dans ceux d'Oromë

- Si c'est de l'or que tu souhaite, il y en a, prend le !!!
- Et que font tous ces anges ici, que font tous ces anges qui s'entraînent dehors ? Que font tes égaux ici ?

Oromë souriait avec contentement...il commençait à apprécier le caractère de cet homme...Même si cette impudence finirait par lui coûter la vie.

"Tu as la langue bien pendue, Elendir...Suffisement pour que je en te tranche pas la tête immédiatement....trop pour vivre vieux.

Tu penses que natalya mérite mieux? Non. La geôle pour les déchus, le palais pour le maître de la cité. Telle est la règle en ces lieux.

Maintenant, écoute moi bien : si j'ai aidé ceux qui se battaient contre Kendra et Claudia pendant la guerre, c'est que seuls, vous n'aviez aucune chance, et seul, j'en avais bien peu...Mais aussi, je voulais empêcher la vampire de prendre ce qui me revient de droit : la tête de ta reine! J'ai envoyé ma meilleure générale, une des plus fines lames parmi les anges pour la protéger et elle est morte pour obéir à cet ordre. Ce fut une perte douloureuse pour moi. Mais si j'ai ordonné tout ça, c'est pour être sûr que natalya survivrait et que je pourrais prendre ma revanche! Que je pourrais la faire condamner devant un tribunal de l'inquisition!
Je ne cherche pas l'or, mes coffres en sont remplis. J'en ai suffisement pour payer les frais de mon armée... Quant à la raison de la présence d'armées à l'entrainement ou de ces Archanges qui me tiennent compagnie, cela ne te regarde pas."

HRP: on peut dire que ça c'est passé avant le procès...

Èlendir baissa lentement la tête alors qu'il était devant Oromë. Il n'y avait rein à faire, cet archange est trop têtu. En fixant de nouveau Oromë, Èlendir parla :

- Ah ces anges, toujours aussi muet quand il s'agit de vérité. Je ne sais plus quoi faire ou quoi penser. Pourquoi ? Pourquoi tous ceci ? Il y a t-il quelque chose que je puisse faire pour éviter...

Cette fois-ci, il s'accroupi, face à Oromë, les yeux vers le sol. Tant de choses s'étaient passées depuis on arrivée, tant de gens qu'il avait recontré... Trop de pensées, de souvenirs et d'images se faufilaient dans sa tête...

- Je ne veux pas qu'elle meurt, je ne veux plus oublier quelqu'un. Ce que je veux c'est me reconstruire un avenir et vous voulez m'en priver. MAis je dois admettre que plus rien n'est possible, n'est-ce pas ?! Je n'ai plus rien à faire ici, j'ai vu ce que je souhaitais. Mais avant, accorde moi une dernière visite à Natalya et puis je m'en irais...

Oromë marqua un temps de silence...en lu, la lutte avait repris...le Bien se relançait à l'assaut du Mal avec une vigueur nouvelle, et dans son esprit, Oromë se retrouva face à la créature...

"Tu as assez usé de mon corps, monstre. Retires toi, je te l'ordonnes!
-Non, Oromë, je n'use pas de ton corps. A mon contact, tu as seulement libéré ta véritable nature, celle d'un traqueur, un tueur sanguinaire, un collectionneur de trophée. Grâce à moi, ton poing est aussi fort que celui de Dieu!
-Cesse de blasphémer, je veux que tu me rendes mon corps!
-Mais ce n'est pas moi qui te retiens, c'est toi-même, regarde..."

Devant cet Oromë specrtal, vêtu de son armure dorée, portant le Glaive sacré et pourvu de tous les attributs du Bien : l'auréole d'or, l'aura le Lumière et le regard plein de bonté apparut un autre Archange du Combat, vêtu d'une armure noire, hérissée de pointes, une hache bicéphale tenue à deux mains, portant des cornes sous son auréole grise, les yeux injectés de sang et l'aura vibrant d'une haine démoniaque.

L'Archange fixa le Démon dans les yeux...

"Alors cela se règlera comme toujours. L'arme au poing."

L'autre ne répondit rien, mais dressa sa hache et chargea. Oromë contra de sa lame mais chuta au sol...l'autre lui enfonça le enou dans le ventre...la lame disposée sur la genouillère lui déchira les entrailles...Combien de fois avait-il déjà combattu et perdu ainsi, contre ce lui démoniaque...Dans son esprit, la lutte était termniée.



L'Archange reprit son regard dur.

"En effet, il n'y a rien que tu puisse faire. la Justice doit être execrée. La sentance doit être exécutée. Quelle qu'elle soit. Mais soit, pour qu'on ne dise pas que je n'ai pas de coeur, je t'accorderai une entrevue avec elle. Mais pas maintenant, tu pourras lui parler seul à seul après le procès, avant que la sentance ne soit appliquée. Pas avant.
D'ailleurs, nous devons déjà nous quitter, le procès reprend."

L'Archange se leva lentement, regardant de toute sa hauteur l'humain et eut un sourire mauvais.

"Soit heureux, je te laisse la possibilité de la défendre...et l'assurance d'échouer!"

Puis il se retourna et quitta la salle, suivi des autres Archanges et Séraphins. Seuls restaient RabaMadjaï et la garde, chargée implicitement de le ramener au tribunal.