HRP : si y'a un problème de cohérence, Himura, dis le/HRP

La générale Harokaï regardait la carte du secteur avec ses lieutenants...

"Les avants-gardes ennemis nous ont attaqués de là jusque là."

Le lieutenant Elric montrait plusieurs points sur la carte.

"Nous les avons repoussés, mais nos pertes sont lourdes, on ne tiendra pas encore deux assauts comme ceux-ci."

Harokaï regardait pensivement la carte, laissant ses amples ailes blanches se détendre un peu... la seule solution pour ne pas perdre la totalité de ses troupes au bout d'interminables combats, ce serait une retraite. Mais laisser la Croisée des Cieux aux mains de ces créatures serait un péché...
Soudain la toile qui servait de porte à la tente de commandement se releva, laissant le passage libre. Harokaï se retourna, prêt à insulter le subalterne qui osait la déranger pendant qu'elle préparait ses plans de batailles lorsqu'elle vit qui avait ouvert la tente : une ombre gigantesque se profilait devant l'ouverture. L'être rentra. Tous les anges se mirent à genoux.

"Archange Oromë, nous sommes pleins de joie à ta vue, puisse Dieu te guider toujours dans la lumière, Gloire et honneur sur ton nom..."

Oromë connaissait la chanson, et si il laissait ceux-là commencer leur longue litanie, on en sortirait pas...

"Laissez tomber le protocole, Générale Harokaï. Dîtes moi plutôt ce qu'il en est?
-Bien sur Ô très noble Archange, la Lumière écl...
-Harokaï, venez en aux faits.
-Oui, les démons ont réussi à s'emparer de Vithil, on ne sait comment : il semble que la porte ait cédé aux assauts ennemis.
-Impossible, les Portes sont infranchissables. Continuez.

La Générale marqua un temps d'arrêt puis reprit :

"Nous avons dressé des barrages sur tous leurs axes de progression et les avons empêchés de progresser plus loin, mais nous avons perdu beaucoup de guerriers.
-Bien, je prends les opérations en main. J'ai amené mes propres troupes. Je commence les contre-offensives des demain à l'aube.
-Monseigneur, combien de guerriers avez-vous?
-Cinquante mille environ.
-Cela ne suffira pas, leurs avants gardes étaient composés d'au moins dix milles guerriers. Et des harpies les soutiennent.
-Suivez-moi, Générale."

Oromë releva la porte de la tente, montrant ses troupes montant lentement au front. Les premiers bataillons étaient des Lanciers d'Eden, dont les piques mesuraient trois mètres. Au combat, ils formaient de vastes carrés qu'il était difficile de franchir. Juste derrière, marchaient les bataillons des inquisiteurs de guerre portant de petites arbalètes, l'élite de la police angélique. Puis marchaient des milliers de guerriers, armés de marteaux de guerre, de haches de brèche, de sabres d'assaut... Les Chasseurs de Démons, parmi les meilleures troupes pour lutter contre l'ennemi qui se présentait aux portes des cités angéliques.
Puis vinrent cinq bataillons, en rangs espacés, vêtus de cotte de mailles dorées et ne portant pour seule arme qu'une large épée à deux mains... les Ishirides, la garde personnelle d'Oromë.. Une troupe capable d'envoyer par le fond des régiments ennemis sans grande difficulté, pour peu qu'ils soient habilement soutenus.

"Générale, demain soir, la plaine sera rouge!"

(j'adore la façon dont tu rédiges tes textes c'est entraînant, on se croirait devant un film.Je vais synchroniser avec mon histoire si tu le veux bien ^^)

Natalya était toujours dans le couloir de Haricidias maître du royaume d’entre-les-deux en pleine discutions avec 'son double noir' lorsque les troupes d'Oromë étaient arrivées à Vithil. Elle ne savait pas encore ce que son acte avait eu comme conséquence...elle ne savait pas que la guerre tuait des millions de vies tant du côté des démons que du côté angélique...elle ne le su que bien plus tard...

« 48 ! »

La clameur d’Oromë avait traversé à toute vitesse le champ de bataille. Un démon se jeta sur lui, le glaive de l’Archange vola à sa rencontre…Oromë fut éclaboussé d’un sang sombre et poisseux lorsque la partie supérieure de l’assaillant passa au dessus de lui pendant que le reste du corps s’étalait mollement en levant de petites vaguelettes dans la mare de sang qui couvrait le sol.
Du sang, il y en avait partout, Oromë en avait jusqu’au chevilles, certains en avaient jusqu’aux genoux. L’antique rivière qui il y a des lustres coulait ici était réapparu, mais c’était désormais une rivière d’hémoglobine.
« 49 ! »

Autour de lui, le carnage était complet. Suivant leur habitude, les Ishirides en rangs espacés avaient attendu derrière les lignes principales que l’assaut commence. Bientôt, l’autre flanc de la vallée s’était couvert de démons, le ciel s’était empli de harpies. Alors les cordes des arbalètes chantèrent, lorsque les Inquisiteurs avaient lâché leurs projectiles meurtriers…comme à chaque fois, la plupart des carreaux avaient atteint leur cible et des centaines de harpies chutèrent, transpercées par les pointes d’acier. Les deux lignes s’étaient rencontrées dans un vacarme assourdissant qui avait rapidement fait place aux fracas des armes, aux cris de guerre, aux hurlements des blessés et des mourants et au bruit dégoûtant des crânes fracassés.
Oromë avait lentement tiré son glaive hors de son fourreau, la lame sacrée lança une note funèbre, donnant le « la » du gigantesque massacre qui allait suivre. Derrière lui, les glaives à eu mains des deux mille cinq cents Ishirides avaient quitté leurs fourreaux. Les ailes s’étaient déployées et suivant leur Archange, les Ishirides avaient prit leur envol, se dirigeant vers la masse disparate des harpies. Les lames avaient rapidement semé la mort dans les rangs des volatiles, les survivantes s’étaient enfui à tir d’aile…restaient les démons. Les anges s’étaient jeté dans les rangs ennemis, frappant de grands coups de taille dans les chairs.

La dague d’Oromë vola jusqu’au cœur d’une créature noirâtre de race indéfinie.

« 50 ! »

Oromë regarda autour de lui : une quinzaine de démon en ligne fonçaient sur lui, le glaive haut, des haches d’acier noir brandies vers le ciel…l’Archange ressentit un certain trouble, un picotement dans la nuque. Son don de clairvoyance lui fit sentir le danger. Ses jambes le propulsèrent en l’air, lui faisant effectué une pirouette arrière, et au moment où son dos formait une parallèle avec le sol, il sentit l’air froid déplacé par une dizaine de carreaux d’arbalètes fusant sous lui. Il retomba lourdement, un genou sur le sol, levant des gerbes de sang autour de lui, le bras droit tendu presque horizontalement, le glaive continuant ce membre. Il regarda derrière lui et vit qu’un groupe d’Inquisiteurs de Guerre camouflé dans les ruines encore fumantes d’une bergerie, réarmaient leurs arbalètes…puis son regard se braqua sur les démons…ils n’étaient plus que quatre, les autres gisaient sur le sol, un projectile profondément enfoncé dans le corps. Oromë se releva, son glaive décrivit un large arc de cercle devant lui, éventrant un démon. La lame sacrée poussait des notes barbares chantant la mort et le carnage, dévorant toutes ces âmes damnées. Oromë bloqua un cimeterre noir…celui en face était fort et poussait des deux bras sur la lame de l’Archange. Mais lui n’avait qu’une main sur sa garde et de cette seule main, il mit assez de force pour repousser la lame de son ennemi. Il passa une main derrière la tête cornue et l’attira vers lui, en même temps, il propulsa sa tête en avant, la lame en forme de croissant de lune qui ornait son casque s’enfonça profondément dans le crâne du démon.
Le glaive de l’Archange revint immédiatement aux côtés de son maître, tranchant la jambe d’un nouvel et doublant en emportant la tête…le dernier s’avança et rencontra une des griffes de combat de l’Archange qui lui trancha la gorge…

"54!!!"

Il vit des anges affluer de partout : les première lignes reprenaient enfin la progression. Les démons battaient en retraite. Le dernier acte allait être joué. Sur le haut de la colline que les démons commençaient à escalader se dressèrent plusieurs centaines d’anges Inquisiteurs armés d’arbalètes, déjà derrière les ranges s’étaient reformés. Le chuintement des cordes annonça la fin des combats, les derniers cornus s’écroulèrent, transpercés de projectiles.

Vithil allait pouvoir être reprise.

Ainsi c'est déroulée la guerre du Vithil ?
Je n'ai pu voir cette guerre...je suis revenue du couloir d'Haricidias,il ne restait plus beacoup de démons et les anges quittaient peu à peu la ville...
C'est une terre dévastée qui restera stérile à tout jamais...
Le Vithil n'est plus.

Tu connais mon histoire Oromë...je connais maintenant le rôle que tu as tenu dans celle-ci. Merci
Cepandant, je reste la criminelle et toi le juge...